L'épidémie, impact sur les équipes d'hébergement pour jeunes

J'ai interrogé Marc Wathelet, Dr en sciences, spécialiste en virologie : "Lieux de vie pour enfants placés. - Je vous ai entendu dire qu'il serait bon de prescrire de l'hydroxychloroquine aux personnels soignants. Les personnels des services résidentiels pour enfants sont proches de ces jeunes qu'ils faut parfois contenir physiquement. Ils sont également émotionnellement exposés. Ne serait il pas bienvenu de leurs proposer ce traitement et les soumettre aux prises de sang. ? Merci pour votre avis et votre soutien. Bien à vous" Voici sa réponse : "Oui, la difficulté est que je ne connais pas les stocks disponibles en Belgique, Les patients d'abord bien sûr, puis première ligne soignant et puis en fonction du contact avec le public."

Ne serait-il pas intéressant d'interroger les services de médecine du travail ?

A la suite de cet échange j'ai adressé la lettre suivante aux Ministres Wilmes, Fédéral et Morréale et Glatigny respectivement ministre du secteur de handicap et de la Protection de l'Enfance:

Mesdames les ministres 

Le personnel soignant est l’objet de vos attentions. Voilà qui est rassurant. Même si nous entendons que les équipements de protections font encore défaut. Leurs interventions exigent qu’ils manipulent des malades dans une proximité avec des projections qui pourraient les infecter.

Les accompagnants dans les services résidentiels de l’AAJ et de l’AViQ, sont dans la même proximité dangereuse. Des enfants s’agressent, se crachent dessus, crient, pleurent…et projettent tout autant de micro gouttelettes qu’un malade dans son lit d’hôpital. 

Dans le cadre de l’organisation du travail nos collègues rentrant chez eux sont potentiellement dangereux pour leur famille. Et inversement, sans se savoir porteurs du virus, ils peuvent infecter ces enfants qu’ils sont régulièrement en devoir d’approcher dans ces comportements exprimant de fortes émotions.

Pouvez-vous envisager que nos collègues bénéficient des mêmes attentions que le personnel de sons hospitaliers tant en barrières de protection qu’en traitement préventif tel que l’antipaludisme..

Ce qui se pratique à l’hôpital.

Imaginons le drame si la majorité de nos équipes devaient être remplacées par des personnes ignorant les difficultés de nos pensionnaires, contraints et forcés, d’être séparés de leurs familles.

Je vous remercie de l’attention que vous témoignez à nos équipes. 

Luc Fouarge