La conciliation travail-vie personnelle en net recul selon le récent sondage de Concilivi
Selon les plus récentes données du sondage annuel sur la conciliation travail-vie personnelle réalisé par Léger pour le compte de Concilivi, les principaux indicateurs sont en baisse. La facilité avec laquelle parents et personnes proches aidantes québécois-es concilient famille et travail recule de 8 points de pourcentage par rapport à l'année dernière (de 67 % à 59 %). Le niveau de stress occasionné par la conciliation famille-travail augmente de 3 points (56 % à 59 %).
Dans cette infolettre d'octobre, nous découvrirons les enjeux du marché du travail qui ont marqué le mois en cours... et nous parlerons de ménopause au travail (un sujet encore tabou, mais important).
SONDAGE : la conciliation famille-travail en net recul - « Le problème nécessite d'agir collectivement et requiert la mobilisation de tous les acteurs de la société »
Selon les plus récentes données du sondage annuel sur la conciliation famille-travail réalisé par Léger pour le compte de Concilivi, une initiative du Réseau pour un Québec Famille (RPQF), les principaux indicateurs sont en baisse. La facilité avec laquelle parents et personnes proches aidantes québécois concilient famille et travail recule de 8 points de pourcentage par rapport à l'année dernière (de 67 % à 59 %). Le niveau de stress occasionné par la conciliation famille-travail augmente de 3 points (56 % à 59 %). Le degré d'information sur les mesures de conciliation disponible dans l'entreprise baisse de 8 points (74 % à 66 %). Le caractère suffisant des mesures proposées diminue de 4 points (63 % à 59 %).
Quand le manque de garderies empêche les femmes américaines de travailler
La situation n'est pas nouvelle mais s'est passablement aggravée depuis la crise du Covid qui a entraîné la fermeture de 10 % des gaederies du pays. Les Etats-Unis creusent le retard avec d'autres économies développées, déplorent plusieurs médias américains.
Faut-il arrêter de travailler pour s'occuper de l'éducation de ses enfants ? Pour de nombreuses Américaines, la question ne se pose même pas. Aux Etats-Unis, les solutions de garde d'enfants sont tellement difficiles à trouver et onéreuses - 20 % du revenu total des familles y est consacré, selon le Council for professional recognition (CDA) - que 4,5 millions de personnes sont au chômage parce qu'elles ne peuvent pas se permettre de faire garder leurs enfants.
L'impact de la proche aidance sur les Français-es - « Les aidants doivent s’autoriser à prendre soin d’eux »
Il y a l'épuisement, l'angoisse lancinante, les acrobaties permanentes pour tenir un emploi du temps surchargé. Et la honte, toujours, de ne pas en faire assez. Le Dr Hélène Rossinot, médecin spécialiste de santé publique et de médecine sociale, s'est spécialisée dans l'accompagnement des aidants – ces quelque 11 millions de Français-es qui soutiennent un proche malade, âgé-e ou handicapé-e. Vendredi 6 octobre a marqué la journée des aidants.
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Ménopause et vie professionnelle au Canada
La Fondation canadienne de la ménopause a publié, le 16 octobre 2023, un rapport révolutionnaire démontrant que le coût de la ménopause pour l’économie canadienne s’élève à 3,5 milliards de dollars.
Les employeurs canadiens ont devant eux l’extraordinaire possibilité de créer des milieux de travail qui tiennent compte de la ménopause. Les femmes âgées de plus de 40 ans forment le quart de notre main-d’œuvre et apportent une contribution importante à l’économie canadienne. Le segment des Canadiennes sur le marché du travail dont la croissance est la plus rapide est celui des femmes âgées de 45 à 55 ans, soit la période à laquelle elles atteignent la ménopause. Les employeurs canadiens ont donc l’occasion incroyable de libérer le potentiel de cette importante main-d’œuvre en accompagnant les femmes qui vivent cette expérience universelle.
La ménopause donne des sueurs froides à l'économie
Avoir le tailleur trempé de sueur à cause d’une subite vague de chaleur en pleine réunion, ou sentir des gouttes perler sur son front comme dans un sauna, c’est arrivé plus d’une fois à Sylvie Leduc alors qu’elle traversait sa ménopause.
«Ça devient difficile à gérer, car certains symptômes sont évidents pour tout le monde, rapporte celle qui travaillait alors en TI. Aux deux ou trois jours, j’avais des bouffées de chaleur épouvantables. Tu n’as pas le choix, tu dois te lever et t’excuser, mais il faut que tu ailles dehors même si tu es dans une rencontre d’affaires.»
MÉNOPAUSE : UN TABOU EN MILIEU DE TRAVAIL
Bouffées de chaleur. Insomnie. Difficultés à se concentrer. Sueurs nocturnes. Montagnes russes émotionnelles. Les effets de la ménopause — et toute la période qui la précède, soit la périménopause — sont multiples et parfois méconnus. «La ménopause est causée par une diminution progressive des hormones féminines telles que les œstrogènes et la progestérone, produits par les ovaires. Cette baisse hormonale peut entraîner divers effets sur le corps et l’esprit», explique Marie-Eve Fullum, conseillère en santé globale et en qualité de vie au travail. En fait, on répertorie plus d’une cinquantaine de symptômes reliés à cette transition hormonale, précise-t-elle.
Merci pour le partage! Les enjeux de la conciliation famille-travail sont toujours d'actualité!
Conseillère senior en innovation sociale et Partenaire stratégique Présidente de l’Édition québécoise du Prix "Entreprise & Salariés aidants" et citoyenne engagée!
1 ansC’est en effet un problème qui interpelle toute la société. Il est urgent d’agir.
Championne de la santé mentale et présidente de Good vibes strategy -Je vous rends uniques à travers des contenus en santé mentale mémorables !
1 ansCe n'est malheureusement pas si étonnant pour le recul de la conciliation travail - vie personnelle. Avec le retour en présentiel qui s'accentue, les aidants naturels (en majorité des femmes) sont pénalisés. Une prise en compte de ce statut par les entreprises parait indispensable pour que les femmes ne soient pas les grandes perdantes. C'est d'autant plus difficile à accepter que les femmes sont sur-représentées dans les métiers de la santé et de l'éducation ou il existe une forte pénurie de main d'oeuvre. Une question se pose : pouvons-nous tout simplement nous permettre de les laisser partir du marché du travail?