La conduite du changement (une phase de projet bien souvent oubliée)
Didier Pouillart
Didier Pouillart
Retraité actif
"Partenaire de progrès et créateur de possibles"
Mission : Transmettre et partager bénévolement mon expérience.
Publié le 23 janv. 2016
Le monde bouge et se métamorphose. Les entreprises doivent s’adapter aux besoins et aux exigences nouvelles de leurs clients ainsi qu'au contexte dans lequel elles évoluent. Le changement, en définitive, devient permanent. Changer est difficile car cela impose de se remettre en question, de prendre des risques et de naviguer dans un environnement provisoirement instable. Pour ces raisons, il est maintenant impératif d’accompagner les équipes et les personnes, lors de la mise en place de projet.
Tout changement fait peur ( « peur du vide » ) L’un des premiers réflexes est de le repousser à priori, le changement n’est ni souhaitable ni souhaité. Il constitue une rupture inacceptable. Il brise l’équilibre, rompt l’harmonie et ébranle la stabilité. Les causes de blocage ne sont donc que très rarement structurelles, mais surtout humaines.
Pour permettre un changement pacifié le 1er outil est une analyse de la situation : analyse socio-dynamique. Il faut repérer les détracteurs et les promoteurs du changement
La communication est un outil indispensable à l’accompagnement du changement. Elle doit être descendante en formalisant la cible de façon compréhensible, améliorer la motivation par un accompagnement du projet. Enfin un retour du terrain permet d’adapter la communication aux préoccupations des collaborateurs impactés. Durant le projet, conduire le changement, c’est activer les bons leviers au bon moment afin que les résistants repérés lors du diagnostic deviennent des alliés.
Il faut invalider le présent, pour rendre le futur plus désirable. Et savoir que la perturbation de l’existant pèse plus lourd que les bienfaits espérés.
Quelques principes d’accompagnement :
- L’adhésion des futurs utilisateurs est sollicitée dès la définition des besoins
- Le climat de confiance est un facteur très largement facilitateur.
- L’appui sur des référents est essentiel.
- Le management doit être impliqué pour jouer un rôle moteur en matière d’évolution des usages
- L’implication de la Direction est impérative : - Anime, soutient, impulse - Valorise, et oriente vers le collectif - Incite à l’esprit de groupe - Les acteurs externes au projet doivent être solidaires.
Quelques principes d’action :
- Accompagner la démarche d’appropriation par les utilisateurs : Engager une démarche graduelle, à petits pas.
- Montrer les bénéfices : Viser les apports simples, pratiques, rapides. Fournir rapidement des preuves du changement
- Prendre en compte les freins : Prédire les obstacles, y répondre et les traiter
- Mettre en œuvre une politique d’amélioration continue.
Les 10 commandements du changement :
1 - Définir le changement (vision cible),
2 - Identifier les acteurs concernés et les impacts du changement sur ces derniers
3 - Communiquer et partager le changement avec les acteurs pour déceler leurs craintes et leurs incitants
4 - Evaluer le niveau d’adhésion
5 - Définir les besoins en accompagnement
6 - Faire participer pour renforcer l’appropriation
7 - Former et coacher pour aider, favoriser à la mise en place
8 - Piloter de façon coordonnée et cohérente les étapes du changement et les étapes du projet
9 - Evaluer l’appropriation du changement par les acteurs du périmètre
10 – Récompenser, sans compter
Location pour l'évènementiel
9 ansBelle analyse synthétique, et avis totalement partagé, c'est probablement la cause majeure de la plus part des échecs, sinon des situations douloureuses, dans toutes les conduites de projets
Consultant automobile // Optimisation et gestion de flottes automobiles // Achat-LOA-LLD-VO.
9 ansbien écrit