La crise anglophone camerounaise, la diplomatie de rétorsion de la France s’impose ! The Best News du Dr Mathieu Mbarga-Abega Afrique ActuelleTV
Dans ces conditions, comment voulez-vous que je me taise ? Par Docteur Mathieu Mbarga-Abega, Journaliste et Écrivain-Paris
L’arrestation au Nigéria, du leader Séparatiste anglophone Ayuk Tabe Sisuku et ses camarades doit permettre à la France d’Emmanuel Macron, et c’est maintenant d’utiliser la diplomatie de rétorsion à Paul Biya, président camerounais qui est totalement fermé au dialogue dès qu’il s’agit de régler et dans les temps les problème des Camerounais.
Qu’il s’agisse de la crise des Camerounais d’expression anglophone, de la secte Boko Haram, voire les revendications des Camerounais de la diaspora. Des conflits qui privent le pays d’une partie de ses moyens pour son développement, alors où iraient vivre les Camerounais en 2018 ?
Pourtant, dans chaque pays du monde moderne, dès il y a un conflit politique, le chef d’État en exercice ouvre immédiatement le dialogue, pour l’intérêt du pays. Paul Biya, doit s’y soumettre.
Et aucun individu, ne s’appelle le CAMEROUN, pour faire de ce pays ce qu’il veut et quand, il veut. Ainsi va la vie des nations monde. Ça s’appelle tout simplement la pratique de la démocratie dans un État qui se modernise.
Le peuple camerounais de ce jour, et en particulier les Camerounais d’expression francophone du centre sud du pays, en l’occurrence l’État rdpc, parti politique au pouvoir dans le pays, doit non seulement être en solidarité forte avec leurs frères anglophone en souffrance depuis deux ans, mais, doit rappeler à Paul Biya, qu’il ne peut pas avoir, d’une main le projet de la construction du Cameroun et de l’autre la division des Camerounais.
Place au dialogue et c'est maintenant.
La force d’un dirigeant politique moderne réside dans sa capacité de rassembler son peuple et d’imprimer les projets de développement de son pays. Autrement dit, la solution n’est ni dans la violence faites à son peuple ni à faire taire les écrivains, journalistes et les activistes du pays ou de l’étranger.
Dans ces conditions, comment voulez-vous que je me taise ?
Par Docteur Mathieu Mbarga-Abega, Journaliste et Écrivain-Paris