La Data Fabric au cœur des villes intelligentes

La Data Fabric au cœur des villes intelligentes

Selon les récentes estimations de la FAO (Food and Agriculture Organisation) qui dépend des Nations Unies, plus de 50% de la population mondiale vit actuellement en zone urbaine avec une croissance continue qui devrait atteindre les 70% d’ici 2050. Cette évolution pose bien sûr des défis environnementaux majeurs avec la multiplication de mégapoles de plus en plus complexes à gérer à travers la congestion du trafic routier, les pollutions aériennes ou sonores, la collecte des déchets, etc. Pour y pallier, la ville de demain doit devenir « intelligente », c’est-à-dire envisagée comme un écosystème entièrement connecté, mais aussi potentiellement modélisé et simulé afin de limiter en amont les éventuels effets dominos négatifs de tel ou tel aménagement mené dans l’espace urbain.

 

L’élaboration d’une solide stratégie Data Fabric, pour laquelle NetApp se place de longue date à l’avant-garde avec son large panel de technologies innovantes au service du cloud, peut contribuer à fournir cette vision holistique indispensable. Grâce à un traitement plus dynamique et unifié des maillages d’informations au sein d’environnements cloud hybride, l’idée première est tout simplement de créer et de mettre en place un même « langage » capable, à l’échelle d’une ville, de connecter massivement entre eux de nombreux types de capteurs ou de caméras pour un paysage urbain plus proactif que jamais.

 

Soucieuse de s’attaquer durablement à ses embouteillages et à la qualité d’un air devenu irrespirable, une métropole indienne a par exemple déjà conduit ce type d’action. En s’appuyant sur une solution cloud de 3DS OUTSCALE* qui tire parti des atouts de l’infrastructure convergée FlexPod mise au point par NetApp et Cisco*, la mégapole y a gagné notamment la possibilité de créer un jumeau numérique en 3D de la ville et d’expérimenter ainsi au sein d’un espace virtuel les projets d’innovations à y mener. Une bonne base assurément pour retrouver cette bouffée d’oxygène qui fait aujourd’hui cruellement défaut dans de très nombreux endroits à travers le monde !

 

Selon l’OMS, près de 92% de la population mondiale vit en effet aujourd’hui dans des zones où les seuils de qualité de l’air ne respectent pas les normes sanitaires et plus de 7 millions de personnes meurent chaque année en raison de la pollution atmosphérique. Une bonne Data Fabric peut aider à répondre à cette urgence environnementale impérieuse en contribuant notamment à développer des stations de contrôle de la qualité de l’air plus performantes et précises dans leurs relevés. Imaginez par exemple, avec de tels outils le secteur du BTP pourrait mieux respecter les normes réglementaires sur ses chantiers de constructions, voire améliorer les conditions de travail de ses employés en obtenant des signaux d’alerte plus précoces, les organisateurs d’évènements de plein air pourraient mieux planifier et gérer leurs activités, etc.

 

Bien sûr, tout cela n’aura de réel impact qu’à travers une redéfinition profonde dans le même temps des habitations et autres bâtiments professionnels. Pour les pays industrialisés, au regard de différentes études, le secteur du bâtiment constitue en effet aujourd’hui le domaine le plus gourmand dans leur consommation totale d’énergie avec parfois l’équivalent de plus de 40%. Face à un tel chiffre, synonyme avant tout de gaspillage énergétique et de forte empreinte carbone, la mise en place d’une solide Data Fabric pourrait là encore aider à insuffler une nouvelle énergie positive à des constructions devenues plus intelligentes et connectées, voire même aptes dans certains cas à produire des énergies renouvelables. Imaginez ainsi par exemple des immeubles de bureaux, de loin les plus énergivores, capables grâce à une meilleure gestion de leurs données de mieux comprendre leurs dépenses énergétiques à travers des alertes en temps réel, d’identifier leurs dérives en termes d’éclairages ou de CVC (Chauffage, Ventilation, Climatisation) et de mieux réguler leur consommation en conséquence.

 

De telles solutions existent déjà mais cela doit se faire encore à grande échelle pour qu’une ville devienne réellement intelligente, dans les locaux professionnels et les infrastructures publiques mais aussi jusqu’à des domiciles personnels capables d’anticiper et de répondre aux préférences personnelles de leurs propriétaires dans un maillage étroit d’appareils connectés. Au nombre d’une dizaine en moyenne aujourd’hui pour un domicile type, le nombre d’appareils concernés devrait passer de 35 à 50 ces prochaines années selon les prévisions du cabinet d’études Markets and Markets*, avec bien sûr un véritable boom dans les applications associées.

 

Ampoules, thermostats, détecteurs de fumée ou de fuite d’eau, serrures, prises électriques, webcams, etc., tous deviendront de vrais partenaires de notre quotidien dans notre gestion d’énergie. Imaginez-vous dès lors enfin rassuré par un système domotique vous prévenant et agissant au plus vite contre les incidents domestiques (fuites d’eau…) où que vous soyez. De quoi gagner en sérénité en cas d’absence prolongée !

Une vision globale des #Données et une stratégie #DataFabric : des clés pour évoluer vers des villes intelligentes. #SmartCity

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