LA DOUCEUR QUI CHASSE LA COLERE
Prof Hippolyte Appolinaire AGBLO
PhD en Philosophie , PhD en psychosociologie et PhD en Théologie morale et éthique sociale
“Une réponse pleine de douceur chasse la colère, mais une parole blessante la fait éclater.” Pr 15.1
Dans vos relations avec les autres évitez de prononcer des paroles blessantes. Surtout si gérez des employés ou des collègues peu scrupuleux, mal organisés, dont les résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes.
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Les réprimander ou les critiquer, ou simplement leur faire toucher du doigt ce que vous considérez comme de l’incompétence risque de les aliéner et de les blesser. Prenez le temps de réfléchir à ce que vous allez dire et choisissez des paroles aimables et pleines de douceur pour les amener à s’améliorer. Salomon a écrit à propos de la femme exemplaire qu’elle “s’exprime avec sagesse, elle sait donner des conseils avec bonté” (Pr 31.26).
Prenez exemple sur elle ! La bonté désarme la colère et la frustration. Et si vous y réfléchissez bien, pouvez-vous vraiment justifier une attitude blessante et désobligeante envers les autres ? Ne bénéficiez-vous pas de la bonté de Dieu, votre Père céleste ? N’a-t-Il pas fait preuve d’une immense grâce à votre égard ? Sa compassion ne se renouvelle-elle pas chaque jour pour vous ? Manifestez la même grâce aux autres.
Un proverbe algérien affirme : “les mots peuvent faire plus de mal qu’une blessure”. Les commentaires cruels de parents ou d’enseignants ont parfois marqué à jamais l’esprit d’enfants devenus plus tard des parias de la société. Si vous vous sentez enclin à vous exprimer de manière blessante lorsque vous êtes en colère ou frustré par l’attitude des autres, demandez à Dieu de vous délivrer de ce péché. Salomon a dit : “Le héros véritable est celui qui vainc sa colère. Il vaut mieux être maître de soi que maître d’une ville” (Pr 16.32). Deborah S. Pegues écrit : “Les mots blessants sont irrécupérables ! Prenez la décision de placer la bonté au centre de vos principes de vie”. Quelqu’un a dit : “Vous êtes le maître des paroles que vous n’avez pas encore prononcées, mais après les avoir proférées, vous devenez leur esclave !”