La gestion de la douleur !
Newsletter N° 47
Cher·e·s ami·e·s,
Mon objectif avec cette newsletter est de vous partager mon expérience et mes découvertes du moment pour vous aider à comprendre ce que la préparation mentale apporte au quotidien.
Si vous aimez, n'hésitez pas à partager !
Interview sur IDFM radio, sur 98.00 fm, l’émission a été diffusée vendredi 20 janvier.
Jacqueline Voraz m’interroge sur le contenu de mon livre « la performance d’une vie », ses origines et son impact dans ma vie, et surtout les clés qui peuvent vous aider dans votre vie de tous les jours.
Retrouver le podcast (à partir de 14’20) :
La gestion de la douleur !
Il y a 3 semaines maintenant, j'ai glissé sur une plaque de verglas en fin de journée. Je suis tombé de tout mon poids sur un genou, et plus précisément sur la rotule de ce genou.
Résultat : fracture de la rotule, 6 semaines d’immobilisation avant rééducation !
Mais ce que je n’avais pas imaginé, c’est la douleur associée a cette chute. La fracture est certes douloureuse, mais ce n’est pas le plus douloureux.
Le traumatisme a réveillé mes douleurs d’arthrose… Des crises aiguës comme si on plantait des aiguilles à tricoter dans mon genou…
En effet, mon passé de sportif a laissé quelques traces indélébiles sur mes articulations…(usure intense des cartilages et inflammation osseuse…).
Les conséquences ont été telles que je n’ai pas dormi plus de 2h par nuit la première semaine.
J’ai malgré tout suivi le traitement d’antidouleurs qui m’a été prescrit (je ne suis pas un fan de ce genre de prise, mais quand il faut…).
En effet, j’ai pu tester plusieurs méthodes « mentale » que je m’applique ou quelle demande à mes coachés d’appliquer dans le cadre de blessures…
Il ne s’agit pas de faire disparaitre la douleur, mais d’atténuer la perception de cette dernière et améliorer ma capacité à y faire face.
Voici quelques stratégies et approches qui peuvent être utilisées dans la gestion de la douleur :
La relaxation et la respiration : Des techniques de relaxation telles que la respiration profonde, la méditation, la visualisation et la relaxation musculaire progressive peuvent aider à réduire la tension musculaire et à atténuer la perception de la douleur.
Recommandé par LinkedIn
Sur cette partie, la fatigue ne m’a pas aidé à être suffisamment lucide pour faire les exercices efficacement. La leçon que j’en tire est qu’il faut avoir le contrôle de ses esprits pour contrôler sa respiration.
La distraction : Se concentrer sur des activités distrayantes telles que la lecture, l'écoute de musique, le visionnage de films ou la participation à des conversations divertissantes peut détourner l'attention de la douleur et aider à la tolérer.
Vous l’aurez compris, je n’avais pas les idées suffisamment claires pour me concentrer sur de la lecture. Par contre, détourner mon attention de la douleur en visualisant des « moments ressources » comme un lieu de vacances, un moment qui m’a laissé un bon souvenir, …ou effectivement une bonne discussion, m’ont bien aider à m’évader. Ça ne demande pas beaucoup d’effort et s’est efficace !
La pleine conscience : La pleine conscience consiste à être attentif au moment présent sans jugement. En se concentrant sur les sensations présentes dans le corps et en adoptant une attitude d'acceptation, la pleine conscience peut aider à réduire la réactivité à la douleur et à améliorer la tolérance.
J’avais pleinement conscience de ma douleur…et je n’étais pas en lutte contre elle , mais dans l’acceptation, car la fracture et les lésions sont bien réelles. Mais la douleur était telle que je souhaitais plutôt ne plus en avoir conscience…. Donc pas très efficace dans ces conditions.
La réévaluation cognitive : Il s'agit de revoir et de changer la perception de la douleur en adoptant des pensées plus positives et en reconnaissant que la douleur n'est pas permanente. Cela peut aider à réduire l'anxiété liée à la douleur et à améliorer la capacité à y faire face.
Je n’ai pas généré d’anxiété lié à la douleur, plutôt peur de faire un faux mouvement qui aurait pu aggraver la blessure. Malgré la douleur, les pensées positives sur la suite étaient présentes.
La focalisation sur les objectifs : Se concentrer sur des objectifs personnels ou des activités significatives peut aider à donner un sens à la douleur et à renforcer la motivation à la surmonter.
Dans mon cas, je suis déjà sur des objectifs de rééducation. J’ai donc commencé mon renforcement musculaire sur mon autre jambe, puisqu’elle est beaucoup plus sollicitée.
L'acceptation : Reconnaître et accepter la présence de la douleur peut aider à réduire la lutte intérieure contre celle-ci, ce qui peut diminuer l'impact émotionnel de la douleur.
Pas de souci de ce côté. Je suis tombé, c’est cassé et ça fait mal ! J’ai conscience de ce qui génère la douleur (arthrose + fracture) et c’est ok . Émotionnellement, j’ai plutôt bien géré la douleur : je n’ai pas ronchonné auprès de mon entourage, je n’étais pas en colère…
Le seul impact, c’est que cela m’empêchait de dormir…
Il est important de noter que ces approches ne visent pas à éliminer complètement la douleur, mais plutôt à aider à la gérer de manière plus efficace et à améliorer la qualité de vie malgré sa présence.
Trouver les meilleures stratégies adaptées à moi dans la gestion de la douleur a été mon activité principale depuis bientôt 3 semaines, mais quelle richesse !
C’est un véritable apprentissage que je pourrai mieux exercer auprès des sportifs que j’accompagne dans leur phase de réathlétisation.
Prenez soin de vous
JCM
Consultante en aromathérapie familiale et olfactologue
10 moisMerci Jean-Christophe Maisonneuve pour tes conseils sur la gestion de la douleur. Bon rétablissement 🌼