La gestion des actifs logiciels (SAM) doit évoluer vers un R.O.I garanti
La démarche SAM (Software Asset Management) ou de gestion des actifs logiciels doit aller plus loin dans son engagement à réduire les coûts. C’est une demande forte du marché dans un contexte où chaque nouvelle démarche portée par la DSI doit convaincre avec un PNL crédible.
Néanmoins, cette notionde réduction des coûts reste vague. Pour tenter de mieux la définir, il convient de distinguer 3 types de réduction des coûts, dans un contexte SAM :
1/ la réduction d'inconformité. Il s'agit de "cost avoidance" ou de la réduction d'un risque qui ne se matérialise qu'en cas d'audit par un éditeur. Il convient d'évaluer ce risque de façon honnête et ce qu'il serait réellement en bout de négociation, voir même quel serait le risque judiciaire en cas de litige
2/ la mise sur étagère de licences. Cette réduction de coûts ne se matérialise que lorsqu'un nouveau besoin peut être couvert par ces licences disponibles
3/ la réduction des flux de support. Cet axe de réduction des coûts se matérialise au moment du non renouvellement ou du renouvellement réduit des flux de support. Ce gain a le mérite de se produire tous les ans
Soyons clairs : toutes les entreprises préfèrent les gains très concrets de type « réduction du support », plutôt qu’une réduction des risques, qui représente un gain virtuel sur le budget de l’année.
Il convient cependant de comprendre que par définition, personne ne connaît son niveau de conformité avant d’avoir lancé une démarche sérieuse « d’audit à blanc », éditeur par éditeur.
Et que les démarches d’optimisation pour aboutir aux gains de type 1/, 2/ ou 3/ sont les mêmes et demandent le même effort initial : audit à blanc et recherche de levier techniques ou contractuels pour réduire les usages.
S’il est le graal recherché, l’atteinte de la réduction d’un flux de support nécessitera souvent, en plus de cette démarche initiale d’optimisation commune aux autres gains, un travail contractuel et/ou commercial supplémentaire. En effet, la plupart des éditeurs protègent contractuellement leurs flux de support, et les réduire nécessite une forte expertise et parfois une bonne négociation.
En tant qu’éditeur du monde du SAM, nous sommes convaincus que l’ère où les éditeurs SAM se contentent de proposer un outillage pour faire des inventaires des usages et de fournir une position de conformité est révolue.
L’éditeur doit pouvoir, à travers un service porté en direct ou via ses partenaires, s’engager sur des gains pour le client.
Le client de son côté doit accepter que les gains puissent être de différentes natures allant du « risk avoidance » à la réelle réduction des flux de support.
Easytrust s’engage quotidiennement à fournir des logiciels et des services, à travers ses partenaires, pour atteindre cette excellence dans ses conseils d’optimisation.
Quand nos clients sont prêts à prendre avec nous ce pari du R.O.I, nous pouvons intégrer cette démarche au cœur de notre dispositif contractuel.
Ce n’est pas toujours le cas : notre expérience montre que tous les clients en France ne peuvent pas aujourd’hui s’engager contractuellement sur une telle démarche. Cependant les choses changent et nous sommes convaincus que cette tendance est l’avenir du SAM.