La Gestion des déchets : Que gagne l’entreprise ?

La prise en compte de la maitrise des déchets n’est pas toujours au centre des préoccupations du décideur et pourtant, l’entreprise gagnerait à mettre l’accent sur la maitrise de ses impacts sur l’environnement.

Du coup, l’on se poserait la question – à juste titre – de savoir : Comment faire comprendre aux dirigeants d’entreprises que l’on fait du profit en maitrisant aussi les impacts de nos activités sur l’environnement ? Quelques éléments de réponse…..

Le profit financier : Ce serait trop facile de dire que si l’on veut mesurer le profit financier, il faut essayer les « dépenses de réparation ». Certes, ne pas maitriser les impacts sur l’environnement risque de nous faire « payer cher », mais allons plus loin… !

Concrètement, la mise en œuvre des moyens de maitrise des impacts sur l’environnement nous fait gagner directement de l’argent, et pour cause. En valorisant les déchets produits par nos entreprises, nous faisons du profit car la mise en place de filières de traitement et de valorisation des déchets permet d’extraire « le reste de profit » encore contenue dans ces déchets que nous sommes prêt à ranger sous le tapis. Et l’impact est conséquent ! Il faut donc rentabiliser aussi bien ce qui sort tout comme ce qui entre dans le processus.

Sans environnement propice, pas d’entreprise : C’est l’image de la scierie dans le désert. L’entreprise a un impact sur l’environnement dans lequel elle évolue. Si l’entreprise veut demeurer pérenne, elle doit donc s’assurer que son environnement l’est aussi, et alors, minimiser son impact. Ce qui est sûr, d’une manière ou d’une autre, la nature nous ramène toujours ce que nous lui envoyons. C’est une experte dans ce domaine. L’action doit donc être globale et aussi locale, de sorte à ce que, tout en impactant l’environnement planétaire (Oui ! planétaire), nous arrivions aussi à faire profiter à tous (l’entreprise et ses voisins), d’un meilleur cadre de vie, ou du moins d’un environnement immédiat qui ne nuise pas à la vie.

La bonne image : Combien sont nos entreprises qui se plaisent à s’autoproclamer « entreprise citoyenne » ! Le cout de pub est phénoménal. L’entreprise qui a « les mains propres » peut plus facilement se joindre aux tables de décision, quit à glaner çà et là quelques accords de financement. Il faut le dire, de plus en plus de bailleurs de fonds s’intéressent à la « viabilité écologiques » de nos projets. Démontrer alors que nos projets ne vont pas porter atteinte outre mesure à « mère Nature » devient un gage de bonne probité. Auprès du citoyen lambda, l’entreprise « aux mains propres » inspire confiance, loin des scandales écologiques et de la gestion hasardeuse des déchets. La bonne image compte pour beaucoup dans la croissance d’une entreprise, et ce n’est pas messieurs les Dirigeants qui diront le contraire.