La mer, la mère, l’amer ! (incipit)
Les vastes eaux, les plages, même les vagues étaient dorénavant de plastiques. Des cassandres, en des temps finalement pas si reculés, avaient alerté sur la présence à la surface des océans de ces vastes étendues de déchets flottants entre deux eaux.
Mais il n’y a pas plus sourd que celui qui est à l’écoute de la finance et il leur semblait improbable de pouvoir couvrir l’ensemble des océans de cette peau moribonde, symbole du consumérisme des hommes. Hélas, la suite, leur prouva que non.
L’entêtement d’une poignée malveillante d’oligarques et la soif de consommation de l’essentiel de l’Humanité ne pouvait mettre fin au cercle malsain et funeste. Aucun Indiens et peu de Chinois ne militaient dans un souci réel de l’environnement. Peu leur importaient que les pays aux passés industriels glorieux en viennent à faire machine arrière. La seule chose qui comptait c’était qu’ils puissent, à leur tour, profiter de la manne productiviste, industrielle, chimique, nucléaire, pourvu que leur niveau de vie global et indice de croissance conservent les deux chiffres.
Etait-il possible de leur jeter la pierre ? Après avoir été les ateliers du monde, ils avaient aspirés eux aussi à connaître et jouir des plaisirs inutiles et superficiels des achats compulsifs.
En son for intérieur, chaque humain pensait après moi le déluge ! Et c’est ce qu’il advint !
Au moment où les yeux-cam de l’androïde s’éclairent, juché sur sa plateforme, il visionne ce qu’il reste d’une route escarpée de montagne, lentement mais sûrement recouverte d’eau. Pointilleux et précis il constate qu’à la façon de bouchons de canne à pêche, les déchets volumineux surnagent et permettent une évaluation rapide de l'irrépressible montée des eaux.
Coach professionnel et Superviseur de coach certifié & Formateur RNCP 2
4 ansMerci Vincent🙏
conseiller pédagogique de circonscription
4 ansVivement la suite !