INTERET PUBLIQUE ET INTERETS PRIVES

Hier j' avais publie le texte suivant sur facebook:

" PS Cher docteur El Sayegh, pourquoi ne pas transmettre ce message a Mr. Sami Gemayel que je respecte et dont j’apprécie énormément les initiatives? Pourquoi ne pas poursuivre cette affaire des déchets comme je l’ai suggéré précédemment?

Pourquoi ne pas insister pour visiter toutes les usines de compostage pour savoir si elles existent ou non ? Ne pensez-vous pas que suivre une telle approche pourrait se révéler plus productif en l’occurrence qu’interdire l’accès au dépotoir de Bourj Hammoud? Plutôt que de laisser les déchets s’accumuler dans nos rues et en face de nos immeubles, pourquoi ne pas tacher de " poursuivre le menteur jusqu' à la porte de sa maison" comme le dit si bien l’adage Libanais?

Si ces 13 usines de compostage n’existent plus, pourquoi ne pas s’en assurer et tacher de savoir QUI LES A VOLEES? Si elles existent, MAIS NE FONCTIONNENT PAS, pourquoi ne pas tacher de découvrir la cause de cet immobilisme? Finalement si ces usines existent mais FONCTIONNENT MAL pourquoi ne pas tacher de déterminer la cause de cette carence? Dans chacun de ces trois cas NOUS VOULONS DES REPONSES. Comme vous avez réussi à boucler le dépotoir de Bourj Hammoud, pourquoi n’essayez-vous pas de visiter ces usines PAR LA FORCE. Elles appartiennent aux CITOYENS et non pas à des INDIVIDUS.:"

Aujourd' hui je constate que six personnes avaient chaleureusement approuve la publication ci haut. Mais je suis reste insatisfait. Voilà pourquoi.

DETTE PUBLIQUE ET INTERETS PRIVES

Si ce que j’ai dit la est juste et équitable, comment se fait-il que seulement six personnes m’ont approuvé tandis que quand d’autres racontent des balivernes sur Facebook des centaines d’internautes les approuvent et les soutiennent? Vous seriez tentes de me demander: Quelle différence pour vous, si on vous approuve ou non? Dans les deux cas vous ne risquez ni de perdre, ni de gagner. C' est vrai, mais le grand perdant, en définitive, c’est nous tous les Libanais. Car nous ne savons pas apprécier le fait que chaque fois que nous ignorons l’INTERET PUBLIC, nous nous faisons indirectement du mal à nous-mêmes. Tout ce qui va mal au Liban n’est que la conséquence de privilégier l’intérêt individuel au dépens de l’intérêt public. Les "mafias" qui veulent faire passer des contrats douteux de solutions de traitement des déchets,  " soi-disant environnementales”, le font pour réaliser des profits exceptionnels aux dépens de cinq millions de Libanais.

D' autre part, la Dette Publique est l’exemple le plus frappant de cette politique. En 23 ans, une centaine de détenteurs des BONS DE LA DETTE PUBLIQUE ont réalisé $75 milliards de dollars sur le dos de cinq millions de Libanais. En d’autres termes ils ont volé de la poche de chaque Libanais (homme, femme, enfant, ou vieillard) $15,000, et continuent de le faire tous les jours à un rythme ascendant. Et le plus amusant est que " PERSONNE NE S' EN REND COMPTE". Ha! Ha! Ha! Ha!