La montée en puissance du freelancing en France
Nous sommes ravis de vous retrouver pour cette édition mensuelle de notre newsletter, mettant en lumière la fascinante montée en puissance du freelancing en France.
On assiste à un essor du freelance qui change radicalement notre façon de travailler et la manière dont les entreprises fonctionnent. Cette tendance, autrefois considérée comme marginale, a évolué pour devenir un pilier central du paysage professionnel français. On assiste à une augmentation de 92% du nombre de freelances en France, entre 2009 et 2020.
En effet depuis la crise COVID, nombre de changements ont déjà bousculé le marché du travail. Phénomène de grande démission, réorientations professionnelles, augmentation du nombre de freelances, quête de sens, travail hybride, installation en région, acceptation des entreprises et des partenaires financiers : le marché du travail a d’ores et déjà entamé sa mutation, laquelle devrait s’accélérer dans les années à venir.
Dans cette édition nous allons tout d’abord définir le freelancing, puis ce que cela implique de devenir Freelance.
Nous allons également voir quelle est la répartition des métiers dans le freelancing, quels sont les statuts pour le freelance, comment les entreprises profitent de cette montée en puissance. Et enfin quelle est la différence entre un consultant et un freelance.
Tout d’abord définissons le freelancing
Le freelancing, ou travail indépendant, est une forme d'emploi où un individu propose ses compétences et services à différents clients sans être lié à un employeur à long terme. Les freelances travaillent de manière autonome et sont souvent sollicités pour des missions spécifiques, des projets ou des interventions court terme. Ils peuvent exercer dans divers domaines tels que la finance, la communication, la conception graphique, le développement web, les ressources humaines, la stratégie, les achats et bien d’autres.
Devenir freelance, qu’est ce que cela implique ?
Le freelance est responsable de la gestion de son propre emploi du temps, de la recherche de clients, de la fixation de tarifs, et de la réalisation des projets. Cette approche offre une flexibilité significative, permettant aux individus de choisir les missions qui correspondent le mieux à leurs compétences et à leurs intérêts.
Vous l’aurez bien compris, le choix du freelancing est principalement dû à la recherche d'autonomie et de meilleures conditions de travail. En effet, 90% des freelances ont choisi ce statut par choix, et ce pourcentage s’établit d’ailleurs à 96% pour les freelances travaillant dans le domaine « tech ».
Notons que 84% des freelances ne souhaitent pas redevenir salariés, principalement pour les mêmes raisons que celles qui les ont incité à devenir freelances, à savoir : l’autonomie (81%), la responsabilisation (76%), et la liberté de travailler d'où ils veulent (73%)*.
Quels statuts pour les freelances ?
La majorité des freelances en France, soit 76% d'entre eux, exercent leur activité en tant que micro-entrepreneurs. Environ 10% optent pour le statut d'Entreprise Individuelle (EI), tandis que 8% choisissent de se constituer en société (EURL, SASU, etc.) et que les 6% restants préfèrent travailler en portage salarial.
Quelles sont les métiers où le freelance est le plus demandé ?
De manière générale, selon les chiffres de l’Urssaf, la répartition des freelances par catégorie de métier s’établit comme suit :
Comment les entreprises profitent de cette montée en puissance du freelancing ?
nitié aux Etats-Unis sous l’effet du Covid-19, le phénomène de « Grande démission » gagne aussi la France dans des proportions significatives. Face à la perte d’attractivité du salariat, le freelancing séduit toujours plus de professionnels, souvent expérimentés et qualifiés.
Face à cette tendance, le freelancing est une aubaine pour les entreprises, qui s’organisent et se structurent de plus en plus au travers de projets techniques et spécifiques appelant des talents expertisés pour des périodes de transition ou de transformation.
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Combiné à une situation où les entreprises font toujours face à une pénurie de talents et de ressources humaines, le freelancing se présente comme une triple opportunité : la première étant celle de recruter sur un temps donné un expert qui saura répondre à une problématique technique et spécifique, la seconde est celle de pouvoir recruter sans les contraintes administratives liées au salariat, et enfin la troisième est de pouvoir recourir à des ressources sans frontière (géographique, mixité des profils, expérience…).
Les plateformes en ligne ont contribué à populariser le freelancing en facilitant la mise en relation entre les freelances et les clients à la recherche de services spécifiques. Cette tendance a transformé la nature du travail, offrant à chacun la possibilité d’adapter ses ressources ou regard des projets et des charges de travail à réaliser. C’est aussi sur ces bases que les entreprises de management de transition ont pu adresser un marché grandissant et devenir un acteur clé de la transformation des organisations.
Selon France Transition, le Management de Transition est le recours par une organisation (privée, publique, associative) à des compétences managériales opérationnelles externes dans le but d’accomplir une mission spécifique sur une durée limitée dans le temps. Ainsi, une mission de management de transition a toujours un objectif précis, et par définition un début et une fin.
Chez Lynk House nous combinons la qualité et l’expertise des cabinets à l’engagement d’une meilleure répartition de la valeur ajoutée au profit des indépendants.
En faisant appel à des profils extérieurs experts, l’entreprise profite d’un regard neuf, de compétences sur-mesure, d’un savoir-faire précis et d’une garantie d’implication pleine et totale. Pour ce faire, LYNK House assure une qualification précise des besoins et des experts, qu’elle souhaite mettre en relation au prix le plus juste pour tous.
La nouvelle génération d’indépendants est friande de mieux comprendre les organisations et les projets qu’elle pourrait accompagner, afin d’assurer au mieux son implication et la qualité de ses services. Les compétences de sourcing et de matching de LYNK House repose donc sur notre connaissance approfondie de chaque individu tant sur ses hard skills que sur ses soft skills.
Chez LYNK House , nous utilisons régulièrement le terme de consultant, on peut donc se demander la différence entre un consultant et un freelance ?
La distinction entre un freelance et un consultant peut parfois être floue, car les 2 termes sont parfois utilisés de manière générique.
A contrario d’une entreprise de conseil dans laquelle travail des consultants salariés, le consultant non salarié est par définition un freelance.
Un freelance sera donc qualifié de « consultant » lorsque la mission à adresser sera de nature à conseiller une entreprise cliente sur une optimisation, une transformation, une étude...
Et par conséquent, celui-ci sera qualifié de « expert » lorsque la mission aura pour objet de remplacer ou de gérer un flux de tâches courantes au sein de l’organisation.
En conclusion, la collaboration entre un consultant/freelance/indépendant et une entreprise est de nature à créer une relation mutuellement bénéfique et avantageuse à chacun.
Chez LYNK House , nous sommes persuadés que le modèle du freelancing est à l’origine d’une importante source de création de valeur, puisqu’aujourd’hui on ne démissionne plus pour trouver un nouvel employeur mais pour donner un sens à sa vie.
D’un côté le consultant freelance acquiert des expériences diversifiées, la possibilité de développer un réseau professionnel et d’avoir une flexibilité de choix en terme de projets et d’agenda.
Et d’un autre côté, l’entreprise acquiert une flexibilité en termes de ressources et de capacité d’intervention.
*Source Malt & BCG