La non-stratégie du "ça va arriver"​ (1/2)

La non-stratégie du "ça va arriver" (1/2)

Soyons un minimum honnête ici. Si vous atterrissez sur ce post, vous n’avez probablement pas remué ciel et terre pour trouver votre compagne idéale. Un peu résigné, vous décidez pour le moment de laisser du temps au temps, en gros d’attendre, de manière plus ou moins passive (selon les saisons et la température extérieure) que celle-ci apparaisse au fil des hasards de la vie.

 Si vous travaillez chez l’Oréal, ça devrait effectivement finir par arriver. Mais si comme moi, vos collègues portent des pulls sans manche et suspendent des calendriers érotiques dans leur bureau, la statistique qui veut qu’environ la moitié des français rencontrent leur partenaire au travail (au sens large) ne va pas jouer en votre faveur. Et encore, c’était à l’époque où il y avait des collègues.

 La plupart des hommes célibataires et intelligents pensent qu’ils vont un jour rencontrer la femme qu’il leur faut en faisant confiance à leur stabilité professionnelle et leur physique dans la moyenne. Alors bien-sûr il y a les apps de rencontres qui augmente la probabilité, mais un bon nombre d’entre vous m’a avoué laisser tomber ses conversations à la moindre difficulté (quand ils en ont commencées).

Je ne reviens donc pas sur ce que j’ai dit : la plupart d’entre vous ne fait pas grand-chose, et compense le célibat par les heures supplémentaires au travail, ce qui au passage fournit une excuse toute faite quand votre maman vous demande quand vous lui présentez votre petite amie.

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 Mais au sens large, ce n’est pas 100% de notre faute. Nous sommes depuis tout jeunes sous perfusion. Sous perfusion aux contes, aux médias et à notre entourage qui ne vont jamais, sous le couvert du politiquement correct, encourager n’importe quel comportement pouvant s’apparenter de près ou de loin à de la manipulation ou de la séduction. « Sois toi-même et une femme t’aimeras pour ce que tu es ». Merci. ça marche quand on est David Beckam, ok, mais quand on est ingénieur à Corbeil- Essones, on fait comment?

Ah oui, et le « il y a quelqu’un pour tout le monde », encore dans la même lignée. Cela suppose presque qu’une sorte de conseil mystique haut placé forme les couples des gens les plus gâtés d’abord, et ensuite passe aux suivants, jusqu’au cas les plus compliqués, en essayant que personne ne finisse seul.

Vous vous situeriez où, dans cet ordre-là? Notre ego omniprésent nous pousse à ne SURTOUT pas se remettre en question (quelle idée), et aucun d’entre nous ne s’imagine vieillir seul. Et pourtant….le temps passe et le réveil peut être brutal. 

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