La pénurie actuelle d'informaticiens : une réalité à laquelle il faut s'adapter

C’est un fait : les informaticiens n’ont jamais autant été une denrée rare en France. Le personnel qualifié dans ce domaine manque, notamment dans les domaines de l’IT.

La raison ? Une hausse des offres et une baisse des demandeurs d’emploi.

Où sont les informaticiens ?

Une profession profondément touchée. La crise sanitaire n’a en rien changé le classement des métiers peinant à trouver des spécialistes. Le domaine de l’informatique n’échappe pas à la règle, bien au contraire. Bien que le nombre de diplômés ait augmenté, cela ne suffit pas à répondre à la pénurie et à faire accroître le nombre de femmes dans la branche.

Le domaine de l’ingénierie et de la sécurité des logiciels, et tout particulièrement le métier de spécialiste de la cybersécurité manque cruellement de spécialistes. Les entreprises se les arrachent et proposent des salaires et avantages toujours plus alléchants. Or, cela ne suffit pas. Les spécialistes sont aux abonnés absents.

Mais ce n’est pas tout… Avec la hausse des cyberattaques et la transition numérique quasi systématique de toutes les entreprises, ces dernières recherchent désormais exclusivement des candidats qualifiés et dotés de compétences numériques adéquates. L’étau se resserre, le nombre de candidats ne suffit pas…

COVID-19 et numérique. La numérisation est enfin devenu un véritable enjeu depuis cette période instable. Ainsi, la demande de profils IT spécialisés a grimpé en flèche dans tous les secteurs (entreprises « classiques », secteur de la santé, de la logistique et monde bancaire). Et le rythme auquel le monde technologique évolue est loin d’être à l’arrêt… La crise sanitaire n’a pas aidé cette pénurie. Les frontières étant fermées, les candidats venant de l’étranger, pour des CDD, CDI ou encore stages, n’ont pas pu venir, ce qui n’a fait que creuser le fossé.

Quelles solutions ?

Comment réagir face à cette pénurie ? Tout d’abord, il est conseillé d’assumer la responsabilité de former la relève sans plus tarder afin de répondre aux enjeux à venir. Pour ce faire, il convient de créer de nouvelles places d’apprentissage et d’investir dans la formation continue. En agissant dès maintenant, on déploie une vision à long terme et on comble des manques présents dans le futur. Une seule solution donc : la formation.

Reskilling et upskilling. Tous les jours, de nouvelles technologies voient le jour. Et cette accélération évolue dans un monde pratiquant déjà la guerre pour le talent, avec une demande dépassant très largement l’offre. Et le besoin de nouvelles compétences continue d’augmenter, encore et encore…

Reskilling et upskilling : une priorité ? Le World Economic Forum ayant eu lieu en janvier 2020 avait déjà tiré la sonnette d’alarme : il est capital de recycler plus d’un milliard de personnes à l’horizon 2030. Un changement d’apprentissage est ainsi nécessaire. Les employés doivent se diriger d’eux-mêmes vers des emplois en pénurie ou d’autres qui seront créés à l’avenir. En somme, les entreprises qui préparent dès maintenant le futur en misant sur une culture d’apprentissage et une mentalité de croissance prennent dès à présent de l’avance sur leurs concurrentes.

Un turnover important. Il est bon de trouver du personnel, mais encore faut-il le garder. Les entreprises perdent un temps précieux à chercher puis engager de nouvelle personnes en oubliant, pendant ce temps, leurs fidèles collaborateurs. À la suite de ces confinements successifs, l’économie reprenant, plusieurs salariés partent vers de nouveaux horizons. Comment y faire face ? En réagissant dès que possible, en étant flexible et en proposant des formations à ses employés, notamment sur la santé mentale et le bien-être au travail, surtout après ce que nous venons de traverser. En faisant cela, on répondra aux souhaits des salariés qui ont bien changé ces derniers temps.

Ainsi donc, fidéliser le personnel est plus que jamais un défi pour l’entreprise, et cela ne passe pas seulement par le fait de proposer un bon salaire. L’ambiance au sein de l’équipe, le degré d’autonomie proposé, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelles sont autant de critères permettant aux collaborateurs de s’épanouir, de faire grandir une société et de vouloir y rester.

Conclusion : Accompagner pour résoudre les problèmes de pénurie.

Telle est notre mission, telle est notre raison d’être. Nous avons constitué un réseau de 20 000 informaticiens pour les projets de nos clients, et les accompagnons chaque jour.

Alors, qu’en dites-vous ?

 Philippe Roche