« La passion d’une famille pour l’art de créer des grands vins et de les déguster »
L’Histoire :
L’histoire s’amorce au XVe siècle mais entame une nouvelle ère, il y a maintenant plus de 160 ans lorsque, Léo Barbier, un négociant en vins bordelais, rachète le Château Siran à la Comtesse de Toulouse-Lautrec car voit dans le rachat du domaine un potentiel exceptionnel, qui le séduit d’emblée. Il a ainsi l’ambition de développer et d’embellir la propriété.
L’histoire du Château marque un tournant en 1980 lorsque la faillite de la famille amène à délaisser la propriété, la famille fait appel à un neveu, Frédéric Miailhe avec Marcel Mortier, en renfort. Tellement bien que, Frédéric Miailhe, sous le charme de Siran, décide de le racheter, pour s’y consacrer entièrement. Ses descendants, en exerçant la profession de courtier vont investir dans la viticulture médocaine entre 1920 et 1950, leur dynamisme va permettre l’extension du domaine et sa renommée. L’un de ses héritiers, William-Alain Miailhe de Siran va doter la propriété d’outils modernes de vinification, et engagera les premiers oenologues conseil.
L’année 2007 est décisive pour le Château, Édouard son fils, placé à la tête de la propriété, entreprend d’importuns investissements pour restructurer et moderniser le vignoble, le cuvier ou encore les vendanges. Permettant au Château Siran de s’intégrer parmi les Grands Crus classés de 1855.
La Propriété :
Les vignes du Château Siran couvrent 34 hectares sous 3 appellations, 25 hectares en Margaux, 7 hectares en Bordeaux Supérieur, et 2 hectares en Haut Médoc.
Le domaine situé sur un plateau de fines graves siliceuses, à quelques kilomètres de l’estuaire de la Gironde, bénéfice d’une géologie idéale, puisque ses 37 parcelles, dont le Merlot (46%), le Cabernet Sauvignon (44%), le Petit Verdot (9%), et le Cabernet Franc (1%), sont situés sur une croupe, grâce à la topographie du plateau de Labarde. Le plateau est caractérisé par des « formations superficielles fluviatile et estuarien », autrement dit, un sol constitué de graves, de sable, et de galets, constitué d’une fine couche qui permet l'aération des sols ainsi qu’une bonne régulation. Par ailleurs, le climat est idéal pour la vigne, située au Sud du Médoc, le micro-climat a permis d’épargner le vignoble des gels successifs.
La Vinification :
Après maturité, les raisins sont récoltés manuellement, procédé imposé par le cahier des charges, puis recueillis en cagettes de 60, pour optimiser le tri sélectif : « C’est la qualité du raisin qui fait la qualité du vin ».
La vendange est soigneusement triée, afin de sélectionner les meilleurs raisins qui entreront dans les cuves.
La deuxième étape qui consiste en l’extraction, est douce et cherche à obtenir une indemnité particulière du fruit, on recherche de la fraîcheur et de la finesse. La vinification est réalisée dans des cuves en inox classiques, thermo-régulées.
La fermentation alcoolique dure entre 7 et 20 jours, pendant laquelle la fermentation est assurée non par l’utilisation de levures indigènes mais par l’utilisation de levures dites oenologiques. De ce fait, des essais sont régulièrement mis en place pour comparer et les différentes souches de levures et sélectionner les plus adaptées.
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L’élevage
L’élevage se fait en barriques de chêne français durant 12 mois, dont un tiers sont neuves.
Durant cette période, des ouillages réguliers sont réalisés corrélés à des réajustements en soufre lorsque c’est nécessaire, puis un soutirage est effectué afin de clarifier le vin. S’enchainent ensuite les étapes d’assemblage final, de collage et de mise en bouteille.
La Dégustation
76% Merlot 24% Cabernet sauvignon
44% Merlot, 43% Cabernet Sauvignon, 12% Petit verdot et 1% Cabernet franc
45% de Cabernet Sauvignon ; 44% de Merlot; 10% de Petit verdot ; 1% de Cabernet Franc.
Auteur : Carla Moreno
Direction et édition : Cécile Chevalier Valero.