La pollution de l'air à Kinshasa
Bilili JDLCDJUNGA

La pollution de l'air à Kinshasa

Parlons GES, dans le cadre de la Convention cadre des nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), à Kinshasa, selon le post de notre Frangin et ami ALBERT ILONGA écrit :" Comment expliquer les pics de température élevée dans la ville de Kinshasa ? Pour répondre à cette question faisons un petit exercice. J'ai compté des véhicules, depuis mon arrivée à kin j'ai une jeep immatriculée BF Donc en commençant par AB jusqu'à BF donc 29 séries.Chaque série a 9999 plaques donc 29×9999 environ 290 000 véhicules avec une marge 0.10 % c'est à dire 29 000 véhicules endommagés il reste environ 261 000. Si chaque véhicule consomme environ 10 litres par jour donc 26 100 000 litres chaque jour. Hors c'est la réaction de combustion entre le carburant et l'air alors combien de tonnes de CO2 sont éjectés. Il est d'adopter certaines mesures comme mes véhicules pairs impairs."

DJUNGA, je valide et J'AJOUTE QUE : " Je valide, et nous pouvons estimer, en nous appuyant sur ces chiffres très précis, eu égard à la vétusté du parc automobile Kinois, à 300 g émis en moyenne de CO2 par véhicule, par 261000 véhicules qui font chacun en moyenne 6000 km par an, cela donne 469 800 tonnes de CO2. Une énorme pollution qui dure depuis des années les phénomènes de chaleur plus important s'explique par les échanges thermiques entre l'Atmosphère, à la composition complexe, et le sol et les océans, il en résulte un effet de serre non naturel qu'appelle "anthropcène" avec des conséquences qui auto-nourrissent le système climatique terrestre à ce niveau local et global et cela continue en réaction en chaîne. Oui, il faut au niveau local, prendre des mesures fortes dans un pays très sous développé, très sous équipé. Et dans notre exemple nous n'avons comptabilisé que Kinshasa et sa région, un seul sous-secteur du transport (les Déplacements).

Il faut signaler que la forêt continue de perdre des hectares chaque jour, les taux historiques de déforestation sur la période 1990-2010 (0,31%) représentent une perte de 10 millions d'hectares de forêts, ce qui équivaut à un demi-million d'hectares perdu chaque année en moyenne. Cela correspond à des émissions de gaz à effet de serre d'environ 275 millions de tCO2e par an. Et que l’Afrique n’est responsable que de 3,8 % des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde. Une étude récente de la Banque mondiale sur le changement climatique révèle un scénario inquiétant pour l’Afrique. Un réchauffement de 2°C aurait des conséquences dramatiques sur l’agriculture et la production de nourriture en Afrique subsaharienne. Or, l’agriculture est le moyen de subsistance de 80 % de la population du continent. C’est ce chemin que nous sommes entrain de prendre. Hawkins avait-il raison ?

Je recommande la lecture de la contribution irresponsable du gouvernement kabila Muzito, Koyagbialo (1947-2014) et Pognon, à la COP 21 EN 2015 à Paris, et l'Accord de Paris.

La RDC possède la deuxième plus grande superficie de forêts tropicales dans le monde, soit 152 millions d'hectares, représentant plus de 60% de la forêt tropicale du bassin du Congo.

Djunga Podia Mpolo

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