La préparation mentale et les neurosciences
Le rôle de la préparation mentale, c'est apprendre à gérer ses émotions, son stress, mais aussi à améliorer sa concentration, sa confiance en soi et sa relaxation afin d'être capable de répondre sereinement à n'importe quelle situation (positive ou négative) qui se présentera.
Mais si la personne est en carence dans un des principaux neurotransmetteurs et avec la meilleure volonté du monde, 95% du temps il n'attendra pas ses objectifs.
LES NEUROSCIENCES APPORTENT DE NOUVEAUX OUTILS
À LA PRÉPARATION MENTALE
Dans The Observer, Arsène Wenger en avait une idée. « Le prochain changement de jeu est la neuroscience. Pourquoi ? Parce que nous sommes à la fin de l’amélioration de la vitesse physique. La prochaine étape consistera à améliorer chez le footballeur la rapidité de prise de décision, d’exécution, de coordination. Au cours des dix dernières années, la puissance et la vitesse des joueurs se sont améliorées, mais maintenant vous avez des sprinteurs partout. La prochaine étape sera certainement d’améliorer la vitesse de notre cerveau.
Mais que ce passe-t-il si il y a des carences en neurotransmetteurs?
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Les 6 neurotransmetteurs de base sont : NORADRENALINE, ACETYLCOLINE, SEROTONINE, MELATONINE, DOPAMINE ET GABA.
Quelques exemples:
(dopamine, 3,4 DOPAC, HVA) Voie de l’initiation de l’action. Dans le cadre d’un déficit de synthèse sur cette voie, des perturbations variées peuvent apparaitre : démotivation, repli sur soi, indécision, perte d’entrain, de créativité. Lorsqu’elle est surexprimée, le sujet pourra présenter un comportement dispersé, manquant de cohésion, avec tendance à l’éparpillement, à commencer plusieurs actions simultanément sans les mener à bien.
noradrénaline, adrénaline, VMA, MHPG) Voie du maintien et du renforcement de l’action. Le sujet peut éprouver des difficultés à la concentration/apprentissage, avec exagération ou indifférence émotionnelle lorsque cette voie est déficitaire. A l’inverse, une voie surexprimée peut être à l’origine d’agitations motrices, d’anxiété, de stress.
(sérotonine, 5HIAA) Voie du frein de l’action. Lorsque cette voie est déficitaire, le sujet éprouve des difficultés à prendre du recul, des impatiences avec des troubles de l’endormissement. A l’inverse, une surexpression de cette voie peut entrainer des inquiétudes, des obsessions, de l’anxiété avec comportement compulsif.
researcher and teacher in the field of science intervention (psychoeducation in Adapted Physical Activities)
1 ansune nouvelle piste dans la recherche en psychologie du sport, en préparation mentale, très intéressant .