La révolution numérique : une opportunité pour réformer l’Education et la Formation en France

La révolution numérique : une opportunité pour réformer l’Education et la Formation en France

Pour les enfants et les jeunes en formation actuellement, Internet et les terminaux mobiles font partie intégrante de leur monde. Ils l’utilisent aujourd’hui pour communiquer avec d’autres personnes équipées comme eux de terminaux mobiles et pour se divertir, mais peu pour travailler à l’école, au collège ou au lycée, alors que cela le devient dans le supérieur et en entreprises.

Avec Internet et en particulier l’internet sur les mobiles, l’information est disponible facilement, instantanément et partout. Le professeur et l’école ne sont plus les principales sources du savoir !

 Le numérique apporte des possibilités nouvelles pour rendre plus efficace la façon d’enseigner.

 Il permet d’individualiser vraiment l’enseignement. A temps professeur égal, le professeur peut mieux suivre les élèves et individualiser son enseignement. Il est aujourd’hui possible d’apprendre l’essentiel du cours avec un support numérique, à l’école, ou via Internet à la maison ou hors du temps scolaire. Ce ne sont pas des copies numériques de livres scolaires que les élèves vont utiliser, mais des supports multimédia construits par les enseignants ou qui leur sont fournis par l’Education Nationale ou des éditeurs. Ces supports sont beaucoup plus ludiques que les livres scolaires, surtout dans les petites classes. Les élèves sont moins réticents à les utiliser car ils sont du même type que les supports qu’ils utilisent pour s’amuser….

 Le suivi des résultats d’exercices par le professeur et les parents se fait en ligne, et peut se faire en temps réel. Le professeur peut, par exemple, faire travailler une partie de la classe de façon autonome avec ceux qui ont compris le cours à la maison pendant qu’il passe plus de temps avec les élèves en difficulté. Dans le cas de figure d’exercices en ligne avec des questions de type QCM ou des questions fermées, le professeur n’a même pas de copies à corriger. L’outil donne les résultats par élève.

 Le professeur gagne ainsi du temps, qu’il peut utiliser pour se concentrer sur des approfondissements avec les élèves plus en avance ou sur du soutien individualisé avec les élèves plus en difficulté.

 Le numérique représente un vrai gisement de productivité et d’efficacité pour l’enseignement.

 Le numérique permet de répondre aux problématiques d’aménagement dans les territoires ruraux. Ces territoires, en cours de désertification pour beaucoup, voient le nombre d’enseignants diminuer. Avec le numérique, il est par exemple possible d’utiliser un seul professeur pour faire classe en même temps sur plusieurs sites, moyennant un surveillant sur chaque site, qui n’a pas besoin d’être lui-même un enseignant. Une réflexion sur la pédagogie peut aussi être menée pour diminuer le temps que passent les élèves avec un professeur, qui, même s’il n’est pas présent physiquement, a accès aux résultats de leur travail en ligne, et peut intervenir en temps différé. Les jeunes sont habitués à ce type d’échanges immatériels et en temps décalé.

Le numérique fait apparaître de nouvelles façons de transmettre des connaissances. Ces dernières années sont apparus dans le monde de l’enseignement les jeux sérieux, la classe inversée, le travail collectif en mode projet…

  • Le jeu sérieux (ou serious game) est un outil qui permet d’acquérir des compétences en ligne sous une forme ludique. Il est en effet apparu que les gens apprenaient mieux et plus volontiers sous une forme ludique. D’abord apparus dans l’enseignement supérieur, ils sont maintenant arrivés dans les entreprises pour la formation continue.
  • La classe inversée (cours appris à la maison avant la réalisation d’exercices ou d’activités en classe en présence du professeur), pédagogie reconnue depuis longtemps comme étant plus efficace. L’élève a la possibilité de revoir plusieurs fois les cours sous forme de vidéo. Cela permet à beaucoup d’élèves qui ont besoin de revoir plusieurs fois le cours pour acquérir des compétences, de le faire, ce qui est impossible aujourd’hui par faute de moyens, et donc de s’approprier les connaissances à leur propre rythme. Alors qu’aujourd’hui on laisse passer des élèves en classe supérieure avec des trous de connaissances qu’ils ne combleront, pour la plupart, plus ultérieurement. Le système éducatif qui fabrique les classes sociales, en sélectionnant les élèves par la rapidité qu’ils ont à acquérir les compétences, n’est plus adapté à notre société qui réclame à chacun d’acquérir en permanence des connaissances et de pouvoir passer du rôle d’employé à employeur, et inversement, durant sa carrière.
  • Le travail collaboratif est également favorisé avec le numérique. Le travail en groupe ou sous forme de projet est omniprésent dans les entreprises. Il faut que les jeunes sachent travailler de manière plus collaborative.

Le rôle du professeur dans ce contexte change. Il doit apprendre aux élèves à apprendre par eux-mêmes car ils seront obligés de le faire tout au long de leur vie dans un monde en perpétuel changement. Il doit aussi leur apprendre à utiliser les informations à leur disposition sur le web, à les qualifier, et à collaborer avec les autres élèves.

 Mais tout cela ne marchera que si les élèves sont motivés pour apprendre! Nous devons regarder pour cela ce qui réussit aujourd’hui dans notre pays en matière de motivation des élèves et ce qui se passe dans d’autres pays plus avancés que la France (Kahn Académie, pays d’Asie, nordiques….). Pour motiver les élèves, il faut qu’ils sachent pourquoi ils doivent étudier! La génération Y, et a fortiori les générations qui vont suivre, ont besoin de comprendre le sens des actions qu’on leur demande. Ils ont d’ailleurs à leur disposition les informations et les outils qui, auparavant, étaient détenus uniquement par les professeurs, qui avaient un rôle de passeur de savoir. Ce n’est plus autant le cas aujourd’hui. Pour motiver les élèves, on peut s’inspirer par exemple de ce que fait l’Institut Télémaque pour les élèves boursiers en difficultés. Il met en place un suivi des résultats scolaires par un professeur différent des professeurs habituels de l’élève et organise un parrainage de l’élève par un salarié d’entreprise qui lui accorde du temps régulièrement pour lui faire découvrir le monde de l’entreprise et le sortir de son environnement familial de temps en temps (sortie au théâtre, au cinéma, au musée….). Les élèves défavorisés suivis par l’Institut Télémaque réussissent largement mieux que la moyenne française au BAC, toutes classes sociales confondues.

Il apparaît ainsi souhaitable de faire en sorte que les élèves, peut-être dès le collège, soient en contact avec les entreprises. Le contact avec les entreprises est aujourd’hui obligatoire sous forme d’un stage d’une semaine en classe de troisième. Il apparaît souhaitable que les contacts soient plus nombreux. On peut, par exemple, faire intervenir régulièrement dans toutes les classes de 4ème et 3ème, c’est-à-dire à un moment où les élèves commencent à devoir faire des choix d’orientation, des professionnels d’entreprises qui viennent parler de leur métier…. Les parents d’élèves pourraient à ce titre représenter une réserve d’intervenants potentiels diversifiée….

Mais les parents gardent un rôle crucial dans la motivation de leurs enfants. Ils ont souvent des conceptions fausses des filières d’études, qui d’ailleurs sont de plus en plus illisibles, et ne connaissent pas ou plus les métiers qui sont en constante évolution. Combien entend-t-on de parents désarmés face à l’outil Admission Post-Bac au moment des choix que doivent faire leur enfant en classe de Terminale ? A ce titre, l’apprentissage est encore trop souvent perçu comme une voie réservée aux échoués scolaires ou aux formations manuelles, au lieu d’être perçu comme un réel outil d’adaptation du jeune au monde réel de l’entreprise, et l’opportunité pour les entreprises de former des jeunes en fonction de leurs besoins.

Comment y arriver?  Le numérique, un vrai projet de changement pour l’Education Nationale

Le développement du numérique au sein de l’Education Nationale ne réussira que s’il est mené comme un projet de changement majeur!

 Aujourd’hui, chacun a un avis sur l’équipement nécessaire : le délégué au numérique de l’académie, les inspecteurs qui ne suivent pas forcément les recommandations académiques, les enseignants, les municipalités, les conseils départementaux, les conseils régionaux…. Toutes ces solutions numériques pouvant même être à 180° les unes des autres pour des conditions équivalentes d’une région à l’autre, d’une ville à l’autre, d’un village à l’autre….

 Les collectivités locales qui ont la charge d’équiper les établissements scolaires, ont plus que jamais besoin d’être conseillées par de vrais professionnels de l’éducation numérique. Elles demandent souvent que le recteur d’académie se prononce sur les solutions d’éducation numérique avant qu’ils les achètent pour leurs écoles, leurs collèges ou les lycées. Beaucoup de communes se regroupent en communautés de communes pour grouper leurs achats, à la fois pour obtenir des prix plus intéressants mais aussi parce chaque commune prise individuellement manque de compétences pour savoir quel est le bon matériel pour équiper les classes de leurs écoles.

Ceux qui ont déjà investi dans des tableaux blancs interactifs ou des tablettes, découvrent trop souvent que les outils sont peu ou pas utilisés ou bien qu’on leur demande encore de mettre la main à la poche pour des logiciels ou des accessoires qui n’avaient pas été annoncés lors de la première fourniture. Parmi les causes évoquées pour ne pas utiliser les équipements numériques figurent un manque d’accompagnement à la prise en main, des problèmes techniques, le départ d’un des enseignants qui prenait seul à sa charge la gestion des outils numériques….

Ces professionnels de l’éducation numérique n’existent pratiquement pas ou trop peu au sein de l’Education Nationale. Les outils numériques en tant que tels, sont souvent assez simples à utiliser, mais leur déploiement doit absolument être accompagné comme tout projet de changement majeur, avec de la formation, du soutien et de la communication.

Beaucoup d’enseignants, plein de bonne volonté pour faire évoluer leurs méthodes éducatives, abandonnent assez rapidement face à des problèmes techniques. Un enseignant a besoin d’être certain que le cours ou l’activité qu’il a préparé avec un ordinateur ou une tablette se passera comme il a prévu au moment de faire son cours. Malheureusement ce n’est souvent pas possible. L’un des principaux problèmes que rencontrent les enseignants est le manque de fiabilité de la connexion internet dans la classe. Même quand l’établissement est relié au haut-débit, le débit internet dans les classes peut ne pas être suffisant ou peut être instable, empêchant la réalisation de l’activité. Ce problème est dû généralement à un problème de compétences et d’organisation pour fournir internet à l’établissement et dans les classes. L’établissement scolaire possède rarement ces compétences. Il se repose sur les moyens des collectivités locales.

Des solutions existent pour fournir Internet à des débits suffisants dans la classe afin de réaliser des activités scolaires, que ce soit avec des liaisons fixes ou mobiles, voire par satellite, en attendant que la fibre soit généralisée à l’ensemble des établissements scolaires. Pour avancer sur ce sujet et développer l’éducation numérique parmi les enseignants, qui est une question de survie dans certains villages en milieu rural, la Région pourrait être la collectivité locale la plus adaptée pour porter le projet de changement. Elle est grande mais encore proche des particularités locales, et elle est compétente pour accélérer le raccordement en fibre optique des établissements scolaires. La Région a déjà la responsabilité des lycées et de la formation professionnelle et ainsi que l’apprentissage.

En termes d’équipement, Il faut favoriser l’usage des terminaux mobiles que possèdent déjà les élèves, dès le collège, ce qui évite des investissements coûteux en terminaux mobiles, dont l’évolutivité technologique est peu compatible avec les délais requis pour les appels d’offres (actuellement, les évolutions majeures des terminaux mobiles interviennent à une fréquence de quelques mois). Les collégiens possèdent déjà, très majoritairement, un terminal mobile, même et parfois surtout dans les familles modestes.

Le passage à l’éducation avec le numérique doit être mené comme un projet de changement.

  • Une communication forte doit être mise en œuvre pour expliquer les avantages du numérique pour l’éducation, pour partager les expériences entre professeurs, et faire de la pédagogie sur les aspects environnementaux (onde électromagnétiques, …)
  • Un effort très important de développement des compétences des professeurs doit être réalisé au moment de leur formation initiale et en formation continue, afin de les familiariser à l’usage des outils et aussi à la façon de faire évoluer leur pédagogie avec ces outils.
  • Il faut mettre en place de vrais moyens de soutien au quotidien de type hot line, favoriser le soutien entre professeurs, décharger les professeurs des aspects techniques liés au numérique.
  • Les parents doivent être associés au projet. Avec le numérique, le travail scolaire et périscolaire est accessible sur le PC ou la tablette de la maison, ou sur le smartphone de l’élève. Les parents peuvent suivre les résultats de leur enfant, mais aussi voir les exercices et les cours qu’ils effectuent en classe ou à la maison.

 

Le rôle de l’éducation Nationale, c'est de faire en sorte que les jeune acquièrent les compétences pour être employables et le rester toute leur vie active

 A trop vouloir mener une classe d’âge au BAC, on n’effectue plus d’orientation suffisante et pertinente pendant le parcours scolaire. La sélection se fait pourtant par certaines écoles lors de l’entrée dans l’enseignement supérieur. Elle se fera de toute façon au moment de l’arrivée sur le marché du travail, quand on s’aperçoit que les compétences acquises ne sont pas forcément celles attendues par les entreprises, ce qui engendre le chômage chez les jeunes et des emplois non comblés dans les entreprises.

 Beaucoup d’entreprises créent leurs propres écoles pour pallier à ce problème. Elles souhaitent ainsi disposer des compétences que l’Education Nationale ne leur fournit pas ou pas en assez grand nombre mais aussi pour contourner le système scolaire actuel qui ne révèle pas forcément les potentiels de bons développeurs informatiques, qui, parfois, ont du mal à réussir avec le système scolaire tel qu’il existe actuellement.

 Les évolutions technologiques sont de plus en plus rapides si bien qu’il devient nécessaire de se former tout au long de sa carrière. On ne prépare pas assez les jeunes pour leur permettre de continuer à développer leurs compétences tout au long de leur vie. La mise en situation en entreprise n’est encore trop souvent réservée qu’à des formations manuelles ou pour des métiers peu qualifiés. L’apprentissage et l’alternance sont encore trop peu développés, surtout dans le supérieur. En développant l’apprentissage et l’alternance dans le supérieur, les futurs cadres et experts seront plus vite opérationnels et plus efficaces, mais surtout, cela permettrait de changer l’image de l’apprentissage dans notre pays.

La généralisation de l’apprentissage et de l’alternance à toutes les formations dont la finalité est d’acquérir un métier ou de travailler en entreprise est souhaitable, y compris et peut-être surtout dans le supérieur, université comprise

La formation professionnelle devrait être la suite logique de la formation initiale. Il faut renforcer les structures qui permettront à chacun de développer ses compétences tout au long de sa vie.

Le numérique, une matière à enseigner ?

 Le débat est vif entre les partisans d’ajouter des cours de programmation dès les plus petites classes et ceux qui n’en voit pas forcément l’intérêt.

 Il faut s’interroger sur le besoin, qui existe bel et bien aujourd’hui, de compétences en matière de programmation informatique pour élaborer des applications pour les nombreux terminaux de toute sorte que nous avons dans notre poche, sur notre corps, à la maison, dans la ville et à la campagne, dans l’entreprise, bref partout.

 La pénurie actuelle de compétences est due à un manque d’anticipation de l’Education Nationale qui n’a absolument pas vu venir la révolution numérique. La pénurie actuelle de compétences est traitée dans l’urgence par les entreprises en recrutant les profils qu’ils trouvent sur le marché de l’emploi, souvent sans les compétences numériques nécessaires, ni l’expérience de développements informatiques. Elles sont alors obligées de les former, trop souvent sous forme d’autoformation du salarié, ou d’utiliser des personnes en free-lance, ou bien sous forme de start-up.

 Le code informatique s’apprend aujourd’hui de plus en plus par autoformation, et cela commence très jeunes puisque tout est disponible sur Internet et souvent gratuitement. Toutefois, les techniques de développement informatiques requièrent un minimum de méthodologie pour être de qualité et pérennes. Les français sont reconnus pour être doués pour développer des applications informatiques. Les GAFA américaines le savent bien et viennent faire leur marché parmi les étudiants français. Il apparaît urgent de développer des formations qui permettent fournir des compétences nécessaires pour avoir des développeurs informatiques de qualité, qui comprennent de la formation au code mais aussi à la méthodologie de développement. Mais les professeurs n’existent pratiquement pas dans l’Education Nationale. Il faut les trouver ailleurs, car nous n’avons pas le temps de former les professeurs qui formeront ensuite les élèves, d’autant plus que les technologies ne cessent d’évoluer et que l’immersion dans cet environnement informatique est indispensable pour en suivre les évolutions.

 Alors que la majorité des jeunes n’auront pas besoin de savoir coder, ils seront tous confrontés à l’utilisation de Fab Lab, lieux ouverts à tous où il est mis à disposition du public toutes sortes d'outils pour la conception et la réalisation d'objets, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur.

Les Fab Lab se développent en effet fortement et regroupent souvent différents nouveaux outils liés au numérique (imprimantes 3D, mini ateliers numériques). Ils concernent déjà beaucoup de secteurs d’activité.

 Il est également nécessaire de généraliser des formations et des sensibilisations à l’usage des outils présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Google+…..) le plus tôt possible. Ils ne requièrent aucune compétence en matière de programmation informatique. Ils sont faciles d’usage pour les « digital natives », mais ils n’en perçoivent absolument pas les conséquences, parfois dramatiques. Leurs parents, par manque de compétence sur l’usage de ces outils numériques, ne les éduquent souvent pas à l’usage de ces outils dont la maitrise est pourtant indispensable aujourd’hui où notre « double numérique » est aussi important que la personne physique. Un plombier n’a pas besoin du numérique pour travailler, mais son entreprise peut fermer très rapidement si sa réputation sur les réseaux sociaux est mise à mal par un concurrent mal intentionné, par exemple.

 Cet enseignement ou sensibilisation existe dans plusieurs établissements scolaires, trop souvent sur initiative des enseignants ou des chefs d’établissements. Il faut professionnaliser cet enseignement car les outils évoluent très vite et les jeunes sont particulièrement captifs. Outre les manipulations par les GAFA, et d’autres entreprises très présentes sur Internet, pour orienter les achats et goûts des jeunes, il y a la menace de leur endoctrinement, phénomène que nous ne connaissons que dans notre pays.

 Conclusion

 La révolution numérique représente une vraie chance pour l’éducation et la formation dans notre pays. Les outils numériques peuvent améliorer l’efficacité des enseignants et leur productivité afin qu’ils aient enfin le temps d’individualiser leur enseignement.

L’enseignement de la matière « numérique » est par ailleurs l’occasion de développer de nouvelles façons d’enseigner, où les professionnels des entreprises auront une place beaucoup plus importante dans la formation des jeunes.

 

 

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