La transition énergétique, levier pour l’emploi et la relance de l’économie ?
SYMPHONY - Transition énergétique, levier pour l'emploi et la relance économique

La transition énergétique, levier pour l’emploi et la relance de l’économie ?

Les difficultés économiques constatées directement pendant la pandémie du Covid-19 ne sont que le premier signal d’une crise plus grave annoncée. Car avec des aides et facilités accordées par l’Etat, de nombreuses entreprises sont passées au travers du confinement et du début de l’été. Qu’en sera-t-il ensuite ? Lorsque les subventions et autres décalages exceptionnels ne seront plus de mise, comment se portera l’économie ? Selon Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, nous vivons aujourd’hui une « occasion qui ne se présente qu’une fois par siècle de reconstruire un monde plus équitable, plus vert, plus durable, plus intelligent et surtout plus résilient ». La solution pour demain ? Peut-être.

La transition énergétique, modèle de développement de demain

On le croise désormais fréquemment dans les articles spécialisés comme dans des articles « grand public ». Le terme de transition énergétique se généralise. Il s’agit concrètement de l’ensemble des transformations du système de production, de distribution et de consommation de l’énergie. On désigne par transition énergétique les actions effectuées sur un territoire dans le but de le rendre plus écologique et in fine diminuer son impact environnemental.

Produire de l’énergie de manière moins polluante et durable, produire de manière nouvelle et aider au développement de la ville de demain, autant de défis déjà bien lancés. Le secteur de l’énergie apparaît comme pionnier et dessine un nouveau modèle de travail pour demain : travailler chacun de son côté ne fonctionnera plus. Le secteur de l’énergie s’est structuré en filières (notamment en matière d’énergie renouvelable avec la filière du solaire, du bois-énergie, celle de l’hydraulique, des biocarburants ou encore celle des pompes à chaleur). Ce mode de fonctionnement en filière est devenu nécessaire, permettant de créer des synergies entre acteurs. De cette nouvelle organisation peut émerger une reprise économique globale, pas seulement pour le domaine de l’énergie.

Une reprise générale grâce à l’accélération de la transition énergétique ?

Partout, demain, la reprise économique pourrait être portée par l’intégration de ce défi de la transition énergétique et ce mode de travail partagé. Une rencontre entre des acteurs « traditionnels » et des professionnels déjà impliqués dans la transition énergétique va permettre de développer de nouvelles solutions… et de relancer la consommation.

Des exemples, on peut déjà en trouver des dizaines. Dans le bâtiment, les éco-quartiers et habitats verts ou respectueux de leur environnement rencontrent un franc succès. Les normes de construction évoluent et intègrent des contraintes plus fortes. Les occupants profitent de logements peu énergivores et ils ont accès à de nouvelles informations hier impossibles à capter. C’est le cas grâce aux nouvelles technologies et aux données dans le logement « connecté », ou encore grâce au carnet de l’habitat, désormais généralisé.

Toujours dans la logique de développement durable et de proposition de services innovants, Ikea vient de s’associer avec Voltalia, filiale de Creadev, pour lancer un service clé en main d’installation de panneaux solaires. Une voie royale pour doper le solaire, l’appui d’Ikea étant un tour de force en matière de distribution.

Dans tous les domaines, une prise en compte des principes de développement durable et une vision plus respectueuse permettront de voir émerger de nouveaux produits et services, et ainsi doper une reprise économique. Se dirige-t-on vers une troisième révolution industrielle, portée par l’autosuffisance en matière de production d’énergie ? Souhaitons-le, pour notre qualité de vie et la stabilité économique globale.

Cédric de La Palme

Fondateur et Directeur Général

4 ans

Tout à fait cher Vincent. On oublie que le "renouvelable" emloie 11 millions de personnes dont 3,6 millions sur le solaire. Les techno ne font pas que supprimer des emplois !

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