Laboranth> a enfin lancé sa première campagne de financement participatif.

Laboranth> a enfin lancé sa première campagne de financement participatif.

J'aurais tellement aimé pouvoir échanger autour avec Tim Berners-Lee le père fondateur du web.

Dans un coin de ma tête, je nourris secrètement l'ambition de suivre ses traces.

Trop ambitieux ? Peut-être.

Et d'autres nous l'ont fait savoir, comme certains jurys qui nous ont bloqué la route, ils l'ont d'ailleurs marqué noir sur blanc : "Projet trop ambitieux."

Mais l'ambition, c'est aussi ce qui me pousse depuis mes débuts. À l’époque, mon seul objectif était d'apprendre à coder, comme on apprend à écrire sa langue maternelle.

8 ans d'efforts plus tard, c’était fait. J’ai passé des journées entières, parfois 12 heures par jour, derrière mon écran, immergé dans des lignes de code, des environnements et des outils.

Je ne suis pas un reconverti, ce métier était celui que je voulais, un métier que je sentais qui allait m'apporter énormément en tant qu'être humain ;

la logique, les circuits neuronaux, les possibilités matérielles, la liberté de travailler d'où l'on voulait, la possibilité d'œuvrer pour toutes les sphères de l'activité humaine, etc...

Il n'y avait pas plus passionnant pour moi et c'est toujours le cas.

Certaines idéalisations sont mortes en cours de route, mais ma passion première n'en a jamais été impactée.

Un seul regret, c'est de n'avoir pas eu au moins un vrai compère programmeur pur comme moi à mes côtés jusqu'à maintenant.

La plupart ont fini par abandonner, allant dans le management ou l'éducation, en tout cas, tous ont choisi de quitter la R&D.

Et je me suis retrouvé seul. Ça ne m'a pas vraiment dérangé à ce moment-là. C'est là que je me suis attelé derrière Laboranth› .

J'avais un certain nombre de langages et outils dans mon background à ce moment-là : sh, bash, ksh, zsh, perl, php, js, ts, angular, code igniter, node, et j'en passe...

J'avais une expérience du terrain chez les plus grands d'Europe comme Altran / Capgemini , Orange . Notre travail a été grandement apprécié, avec mon responsable de l'époque Hichem Boudjatat .

Cette période avec toute l'équipe était vraiment magnifique, nous étions la dream team qui a réussi tout ce qu'elle avait entrepris, mais, toutes les bonnes choses ont une fin.

J'avais alors pris du temps, et j'ai commencé à monter ma propre stack technique, en éliminant tout ce qui m'a paru insuffisamment universel.

Laboranth› n'était pas un projet commercial au tout début. C'était censé être mon propre kit de développement universel, que je réfléchissais depuis un moment déjà, depuis plus de 6 ans à ce moment-là.

J'avais opté pour node.js, en back, mais à terme il devait me permettre de générer un back en n'importe quel langage.

Je bossais dessus alors tranquillement, et puis un jour j'ai eu une idée assez saugrenue à l'époque, je me suis demandé si je pouvais rendre les changements effectués dans la console persistants.

Au bout de 72 heures, sans dormir, j'ai réussi, j'avais créé le premier prototype fonctionnel.

Une sensation de victoire similaire à celle de la première sauvegarde dans les jeux vidéo.

Depuis, les retours ont été incroyables. Chaque fois qu'on montrait à quelqu’un comment on pouvait concevoir un site en temps réel, modifier et sauvegarder depuis la console et deployer à la volée, c'était un déclic.

Beaucoup nous disaient que c'était exactement ce qu'ils avaient imaginé au début de leur apprentissage du web.

Une période de grande émulsion pour nous, qui nous a motivés à en faire un projet commercial.

L'une des découvertes les plus surprenantes a été de réaliser que le premier navigateur conçu par Tim Berners-Lee intégrait lui aussi un concept d'éditeur, mais cet aspect n'a jamais pu aboutir.

Et là, ce fameux adage a pris tout son sens : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."

C'était assez etrange de le vivre soi-même. Surtout qu'on est que deux, et à la technique je suis seul.

Aujourd'hui, Laboranth› est exploitable, avec des utilisateurs en train de créer leurs propres SaaS grâce à lui, la quantité de projets et de mini projets avoisine aujourd'hui les 500.

Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour atteindre la vision complète que j'en ai : un outil idéal, à la fois pour les programmeurs expérimentés, les apprenants, les designers, et même... les enfants !

Notre communauté compte déjà plus de 310 membres. Avec un peu plus de 60€/personne, nous pouvons atteindre notre objectif de financement.

J'espère que vous ne faites pas partie de ceux qui ne veulent rien avoir avec un projet "trop ambitieux" ?

En tout cas, je vous le souhaite, je vous souhaite de rêver plus haut, plus grand et d'arriver à vous défaire de vos liens qui vous retiennent à terre.

Je suis Maxime, l'architecte derrière Laboranth>, et j’espère vous compter parmi nous.

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