l'acte d'investir, un acte salutaire !
L’acte d’investir est suffisamment large pour en déduire plusieurs interprétations. D’abord pour certains il s’agit, d’une démarche visant au développement du pays hôte, c’est en effet, le cas de la sentence salini c Maroc qui a affirmé que le développement est un critère essentiel dans la qualification d’un projet d’investissement ou pas. D’autres auteurs considèrent qu’il s’agirait uniquement d’une volonté d’entreprendre et faire bénéfice. Il convient de souligné dans ce cadre que le préambule de la convention pour le règlement des différents relatifs aux investissements entre États et ressortissants d’autres États CIRDI, n’a effectivement pas définis l’investissement, ce qui laisse un champ large pour toutes interprétations.
Au-delà des débats doctrinaux et arbitraux, il s’agit avant tout d’un acte salutaire pour les deux parties prenantes, l’État d’accueil d’une part, et l’investisseur (personne physique ou personne morale) d’autre part, car c’est une démarche mettant en œuvre une chaine de travail multidisciplinaire s’inscrivant ainsi dans une équation globalement soutenue.
Cette équation n’est d’autre que la mondialisation, avec tous ces aspects économiques, humains et culturels, visant à travailler dans l’ensemble et ensemble