L'art contemporain se fait la belle
L’art contemporain est partout. A Paris, uniquement en octobre, il s’est affiché à la Fiac, à Art Elysées, Art Shopping… A Bordeaux, en novembre, s’enchaînent Vivons Art au Parc des expositions et Ob’Art au Hangar 14. Si l’art contemporain s’expose plus qu’avant, c’est tout simplement parce que la demande est là. Et je constate que l’art contemporain sort des musées pour investir la rue, les salons grands publics, les espaces d’expositions… Les amateurs sont plus nombreux, les acheteurs également. Et pas uniquement les millionnaires qui souhaitent spéculer ou enrichir leur collection. Le grand public s’intéresse à l’art et les artistes ont revu leur façon d’exposer et de vendre leurs œuvres. Pour les organisateurs de ces expositions, le modèle économique repose de plus en plus sur les billets d’entrées. Mais les artistes n’exposent pas pour le plaisir d’exposer ! L’expérience que le groupe CO-NECT a mis en place à Jazz in Marciac, avec des expositions temporaires, me permet d’affirmer que si les ventes ne sont pas au rendez-vous, les artistes ne se déplacent pas. Ce goût du grand public pour l’art contemporain, les organisateurs d’événements en ont saisi tout l’intérêt. Je citerai un exemple : le Salon des antiquaires et de l’art contemporain, qui se tient tous les ans en début d’année à Bordeaux. On y retrouve deux univers qui attirent des publics amateurs de belles choses. Public, vendeurs et organisateurs semblent y trouver leur compte ! Un vrai sujet à explorer certes au titre de l’exposition, du salon (j’y travaille avec CO-NECT) mais aussi au titre de l’animation urbaine que nous devons rendre perméable a ces nouvelles et importantes formes d’expression (je m’y attache avec Domofrance).