LATINITUDE

 Cela fait maintenant de nombreuses années que les entreprises françaises (mais pas uniquement) sont passées à la moulinette des méthodes Qualité, Sécurité ou Management anglo-saxonnes ou japonaises. La mondialisation étant, il s’agissait d’uniformiser les modes de travail et pour les entreprise concernées d’accroître leur acceptation sur un marché globalisé.

Il n’y aurait donc qu’une façon de travailler, de faire du Business, à laquelle il faudrait, tous, se conformer ?

Pourtant l’histoire a montré et cela à différentes époques qu’il était possible de bien travailler … différemment.

N’y avait-il pas de produits de qualité avant les années 60 ?

De grandes réalisations n’ont-elles pas été réalisées avant la découverte et la mise en place de ce formalisme du travail ?

Les sciences fondamentales et humaines ne démontrent-elles pas que c’est de la diversité que vient la richesse ?

Ne faut-il pas sortir des sentiers battus (Think out of the box) pour provoquer des avancées significatives ?

Par ailleurs, les grandes fusions de sociétés de ces dernières années ont chaque fois mis en évidence cette difficulté de fusionner les cultures d’entreprises.

Qu’en est-il alors des cultures nationales et locales ?

Naïvement, j’ai tendance à penser et à croire qu’il y a du bon en toute chose et que chaque individu, chaque groupe, quelque-soit son origine, a quelque chose à apporter à l’ensemble.

Heureusement que dans un orchestre, tous les musiciens ne jouent pas du même instrument !

Pour ma part je suis convaincu, que malgré les difficultés actuelles, les pays du Monde et en particulier de ceux du sud, vont apporter leur contribution et ceci grâce à la ... Latinitude.

J’entends déjà les réactions, la Latinitude … un nouveau nom pour les dettes ?

Peut-être, mais pas que !!!

Car la Latinitude, c’est un art de vivre, une condition, celle de prendre la vie avec une certaine légèreté et aussi une profonde sincérité, celle qui consiste d’une certaine façon à être et rester humain, malgré tout, tout en sachant que le soleil, même s’il nous réchauffe, peut brûler.

La Latinitude est une résilience qui s’inscrit dans les siècles passés dans la durée, à la façon chinoise même s’ils ne sont pas latins.

Et peut-être qu’en raison de la proximité de l’Afrique, c’est aussi une façon d’être africain et d’approcher un peu la Négritude.

Merci, Monsieur Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et Homme d’état, d’avoir ouvert à chacun d’entre nous la possibilité d’avoir une essence singulière.