L’aventure Web Citronnade : une vie d’entrepreneure

Pour ce nouvel article, Web Citronnade avait envie de se dévoiler un peu plus…

Car derrière notre nom citronné et nos offres web saupoudrées de sobriété numérique, se cache une entrepreneure qui, tout comme toi, doute parfois, se remet en question< et adore sa vie de cheffe d’entreprise ! On voulait donc te partager notre expérience.

Et pour ce faire, c’est Julie, fondatrice et Eco Designer Web de l’agence qui prend la plume pour t’immerger dans sa vie d’entrepreneure.

Et pour l’occasion, on reprend le "je” à défaut du "on".

♪ J’me présente, je m’appelle Julie ♫

Hello les citrons, moi c’est Julie. Je suis la fondatrice de l’agence Web Citronnade.

Comme beaucoup de clients que j’accompagne pour leur création de site, la mise en place de leur newsletter ou la rédaction de leurs contenus : je suis une entrepreneure !

De celles (et ceux) qui osent franchir le pas de travailler pour eux et mener à bien cette petite idée qui trottait dans leur tête, telle une utopie qui est finalement devenue réalité.

Mon aventure citronnée démarre en 2017 : après 9 belles années en tant que responsable en office de tourisme*, je décide de quitter mon CDI pour opérer un virage à 180° et m’investir dans un nouveau projet : lancer mon agence web de création de sites web responsables.

* Mon aventure touristique continue néanmoins : je lance prochainement Ohey ! un blog sur le tourisme responsable. Suis l’aventure

Aujourd’hui, j’avais envie de te partager mon expérience, mes doutes, mes galères et mes victoires. Pour t’inspirer et te booster. Car tu n’es pas seul-e dans ce monde de l’entreprenariat : on est tout-e-s dans le même bateau et, même si on rencontre quelques vagues, quelle belle aventure !

L’évolution de Web Citronnade

Au démarrage de mon activité, j’ai commencé, comme beaucoup, en auto-entreprise : si tu es aussi passé-e par là, tu en connais les avantages : pas de TVA, pas de charges si pas de chiffre d’affaires et la possibilité de cumuler cette activité avec une autre (salariée ou non).

Le revers de la médaille c’est que ce statut donne un goût semi-pro à tes interlocuteurs :

• Entre les clients qui ne comprennent pas pourquoi tu n’appliques pas la TVA (et qui voudraient bien la récupérer)
• Entre les proches qui te disent « Ah oui, t’es pas vraiment une entreprise, en fait ! »
• Entre les collègues pros qui te disent « Non mais Julie, tu devrais vraiment passer en société parce que la micro c’est bien pour démarrer mais pas pour durer.»

Alors en 2020, pour entrer à mon tour dans la cour des grands (et aussi parce que mon activité de création de site s’est développée) : je décide de me jeter à l’eau en passant au statut « supérieur », celui de la SARL. #fierté.

L’année suivante, en 2021, après une pandémie carabinée qui a encore accru mon activité, je décide de franchir un nouveau cap : m’associer pour étoffer l’équipe Web Citronnade et répondre aux demandes que je ne parviens plus à gérer en solo.

Quel plaisir de ne plus être seule au bureau et de partager les victoires (et les galères) avec mon acolyte !

Et puis à deux, on se booste mutuellement, on rit beaucoup, on chante, on évolue : une très belle expérience... qui sera finalement de courte durée puisque ma camarade quittera, quelques mois plus tard, le navire pour aller pouponner (et retrouver la sérénité d’un emploi salarié).

Aucun regret sur ces quelques mois à deux, même si son départ m’a attristée.

Mais je la comprends – tt je suis certaine que toi aussi. En tant que chef-fe d’entreprise, tu sais qu’on vit les montagnes russes quand on est à son compte :

• Tantôt l’impression que rien ne va, qu’aucun devis n’est validé, que ton offre n’est pas claire ou pas adaptée, la peur de ne pas pouvoir te rémunérer ni payer tes fournisseurs : bref, des moments de solitude et de remise en question qui pourraient nous faire tout envoyer balader...
• Tantôt ce sentiment d’être au top du top ! Tout nous sourit, tes clients sont pile poil ceux dont tu rêvais, le carnet de commandes est rempli, tu es reconnu-e par tes pairs, tu surkiffes ton métier et ton organisation est parfaite. Le bonheur entrepreneurial est atteint !

Pour ma part, c’est plus souvent la seconde situation qui rythme mon quotidien. J’ai des baisses de régime, certes, mais elles sont rares (et étant bien entourée au niveau pro et perso, elles ne durent jamais bien longtemps).

Néanmoins, le départ précipité de mon associée a engendré une grosse remise en question chez Web Citronnade : de nouveau seule aux commandes, il a fallu que je me réorganise et remette tout à plat.

Je voulais aussi repartir sur des bases simples et flexibles : j’ai alors profité du marasme administratif engendré par son départ pour fermer la SARL et revenir au statut d’auto-entreprise.

Même si les écueils dont je te parle plus haut restent présents, ils ne m’affectent plus car j’ai pris de la bouteille comme on dit ^^.

Forte de mon passage express en SARL et confiante sur l’avenir (et la valeur) de mon entreprise, redevenir micro-entrepreneure n’est pas une récession pour moi mais un renouveau qui convient parfaitement au mode de vie auquel j’aspire.

Comme quoi, rien n’est acquis, tout évolue et c’est une excellente chose.

Je suis entrepreneure : je suis un couteau suisse

Autre point que je voulais te partager (et que tu dois également vivre) : la multitude de tâches annexes à réaliser pour ton entreprise. Ici, mon cœur de métier (créer des sites web, élaborer des newsletter et rédiger des contenus) représente ~ 50% de mon activité réelle.

Qu’est-ce que je fais le reste du temps ?

Je suis tout à la fois comptable, secrétaire, community manager, formatrice et étudiante, je fais évoluer Web Citronnade, je réseaute pour m’entourer de partenaires et échanger IRL sur la vie d’entrepreneure, ...

Je croyais naïvement, en me lançant à mon compte, que seules les lignes de codes rythmeraient mes journées : il n’en est rien ! Être cheffe d’entreprise demande d’autres compétences et une vraie agilité !

Est-ce que j’apprécie toutes ces tâches ? Pas toujours mais elles sont nécessaires et me font monter en compétences. J’essaie aussi d’en déléguer une partie pour me soulager : une très bonne option que je t’invite à mettre en place si ce n’est pas déjà fait.

Ma vie d’entrepreneure en résumé

• Mon principal échec :

La courte vie de ma SARL : seulement 2 années avec ce statut, c’est trop peu pour savoir si c’était la bonne option (mais je n’ai aucun regret d’avoir changé, bien au contraire).

• Ma grande victoire

Avoir mené mon agence web déjà si loin : + 5 ans que j’officie, c’est génial et je n’y aurais pas cru moi-même quand j’ai démarré ! Je suis assez fière du chemin parcouru et j’espère que cela donnera envie à toutes les âmes d’entrepreneurs de se lancer.

• Mon conseil

T’entourer, échanger, te faire conseiller mais, surtout, suivre ton instinct : les expériences des autres sont toujours bonnes à prendre mais tu es le/la seul-e à savoir ce qui est bon pour toi et ton entreprise : n’en doute jamais et fais-toi confiance !

• Ma devise

« L’échec n’est pas de tomber mais de rester là où on est tombé ». Se louper quand on est à son compte est toujours plus « dramatique » que lorsqu’on est salarié-e ; mais ce n’est pas une fin en soi. D’un naturel optimiste, je suis convaincue que rien n’arrive par hasard : chacun de mes « faux pas » m’a finalement conduite vers de belles opportunités ; il faut juste apprendre à rebondir chaque fois que l’on trébuche.

• Ma vision pour Web Citronnade

Faire de mon agence un partenaire web de choix pour les entrepreneur-e-s du Grand Ouest qui pratiquent leur activité avec conviction et envie, et qui recherchent une alliée web au quotidien pour les accompagner avec leurs outils numériques #site #newsletter.Pas nécessairement besoin d’une équipe citronnée nombreuse au sein même de l’agence : je suis entourée de supers partenaires qui font partie de mon équipe.

Ce qui m’importe, c’est juste de continuer à aimer mon métier, comme c’est le cas aujourd’hui.

Et toi, comment vis-tu ta vie d’entrepreneur-e ?

Je serais ravie que tu me partages ton expérience : n’hésite pas ! Contacte-moi pour qu’on en discute.