Le 5 février sera la journée nationale pour la prévention du suicide.
Pour ces 27èmes journées , l’intitulé est la prévention partagée : Celles et ceux qui la font vivre.

Le 5 février sera la journée nationale pour la prévention du suicide.

En France, le suicide c’est :

9 200 suicides par an, 2️⃣5️⃣ décès par jour.

✅200 000 tentatives de suicide, soit une tentative toutes les 3️⃣ minutes.

✅le taux de suicide s'élève à 1️⃣3️⃣ pour 100.000 habitants, soit un chiffre au-dessus de la moyenne de l'Union Européenne (10 pour 100.000 habitants).

Et pourtant, une très grande majorité des suicides pourrait être évitée.


🖤 De quoi parlons-nous ?

La crise suicidaire est un état de trouble psychique aigu, caractérisé par la présence d’idées noires et d’une envie de suicide de plus en plus marquées et envahissantes. La personne confrontée à ce moment de grande souffrance ne trouve pas en elle les ressources suffisantes pour le surmonter. Elle se sent dans une impasse et confrontée à une telle souffrance que la mort apparaît progressivement comme le seul moyen de trouver une issue à cet état de crise.

Les idées suicidaires sont un signal d'alarme qui précède la tentative de suicide. Celle-ci est définie comme un comportement non fatal dirigé envers soi avec l’intention de mourir, même si le comportement ne cause pas de blessure.

🛑3 millions de personnes souffrent de troubles psychiques sévères et la crise sanitaire a eu un impact direct sur la population, notamment chez les jeunes et les personnes issus de milieu socio-économique modeste. La crise suicidaire est temporaire et réversible en l’absence de passage à l’acte.

Pour prévenir le risque de passage à l’acte suicidaire et aider la personne à surmonter la crise, il est essentiel de repérer les signes de détresse qu’elle peut manifester : stress, anxiété, phobie, trouble de la personnalité, trouble obsessionnel compulsif, trouble de l’humeur, dépression, …


🖤 Qui est concerné par le suicide ?

🛑2ème cause de mortalité chez les jeunes (15-24 ans), plus de 350 suicides/an.

Les suicides sont plus nombreux chez les 45 -54 ans, mais les chiffres doublent chez les plus de 75 ans. On constate un plus grand nombre de suicides chez les hommes (7 fois plus que chez les femmes). Ces dernières font plus de tentatives et 33 % des femmes qui ont subi des violences sexuelles se suicident. 38 % de personnes qui se suicident avaient des troubles dépressifs sévères. Si l’on sait que les suicides sont plus fréquents dans certains milieux professionnels (agricole, policier, pénitentiaire…), tous les milieux sociaux sont concernés et on sait aussi que 10% des suicides ont un lien avec le travail !


🖤 Qui peut agir pour l’éviter ?

👩👩👧👦Les proches peuvent très vite observer les signes de détresse - familles, amis, collègues soyez attentifs !

🏠Il existe des structures d’aide sur tous les territoires –numéro d’appel, numéro vert, des centres d’information et de prévention partout en France – UNPS -Union Nationale de Prévention du Suicide propose des informations, et répond aux enfants, parents… Les médecins, les assistantes sociales…

🏭Dans l’entreprise, n’hésitez pas à prévenir dès lors que vous détectez un ou plusieurs signes chez un collègue : aux côtés des médecins du travail, du Service santé au Travail, de l’assistante sociale, vos représentants du personnel peuvent aussi vous aider à relayer, informer, alerter, conseiller.


🖤 Que fait la #Cfdt ?

🟧Si seulement 1️⃣0️⃣% des suicides ont un lien avec le travail, la #Cfdt se préoccupe avant tout de la santé mentale des salariés quel qu’en soit la raison, l’origine. Au travail, la #Cfdt s’appuie sur les rapports de différentes enquêtes et diagnostics sur les risques psychosociaux, qui mettent en évidence plusieurs points de vigilance qui peuvent à terme avoir un effet sur la santé : les rythmes de travail avec dépassement fréquent des horaires normaux, la charge mentale élevée, le débordement des heures de travail, l’ augmentation des troubles neuropsychiques. Soucieuse également du bien-être au travail, elle analyse le niveau de motivation des salariés, lié notamment à l’absence de perspectives, l’absence de sens et d’intérêt au travail … Autant de conditions qui favorisent le risque psycho-social. Savez-vous que seulement 8 % des salariés sont heureux d’aller travailler chaque matin ?

🟧Pour la #Cfdt, il est grand temps de prendre le sujet de la Qualité de Vie au Travail et de l’intensification du travail au sérieux. Pour la #Cfdt, il est urgent 🚑que les entreprises se saisissent des risques psycho-sociaux et de la santé mentale des salariés. Préserver la santé des salariés est une obligation, un devoir pour l’employeur. Soyons tous vigilants, les uns envers les autres. Prévenir, alerter c’est avant tout prendre soin.

🧡Vos représentants syndicaux #Cfdt dans l’entreprise sont aussi là pour vous aider à en parler.

Sophie Durand

Représentante du personnel CFDT - Coach, Consultante leadership et conduite du changement, Chargée de communication - EDF Centrale de Cattenom

1 ans

Agathe Durand : en complément de ton post et de ta formation… merci CHARLETOUX Laurent

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