Le bonheur c'est le chemin et le printemps une invitation au premier pas
Le Sentier des Hauts-Lieux

Le bonheur c'est le chemin et le printemps une invitation au premier pas

Marcher sans prétention, tout simplement pour le plaisir de le faire nous ramène à notre essence et nous dévoile très vite ce que nous portons en trop.

Le fait d’être focalisé sur le but du chemin éloigne « l’objectif » et bien que nous avançons, nous avons souvent l’impression qu’il ne se rapproche pas. Au moment où nous permettons à ce mirage de faire partie de notre vision, l’ennui, l’impatience et les souffrances prennent le dessus. Notre perception de la réalité écarte le bonheur de notre chemin car au lieu de le parcourir, nous avons choisi de le subir.

« La marche permet un nettoyage complet du corps et de l’esprit » explique Bertrand Leroy dans son livre « La porte mystérieuse du Mont-Saint-Michel ». Pas à pas, les éléments inutiles qui nous encombrent tombent. L’un après l’autre, ils dégagent notre vue laissant la place à une clarté nous permettant de comprendre et d’assimiler le véritable objectif : se connaître et se réaliser, être aligné.

Une condition indispensable pour atteindre cet objectif est de vivre le présent. Comme la méditation, la randonnée dans la nature est un outil très efficace pour être présent ici et maintenant. De façon naturelle lorsque nous marchons, notre mental se détache progressivement des pensées qui concernent le futur ou le passé laissant un vide permettant de vivre le moment présent, celui qui éveille tous nos sens. Emportés par les plaisirs qui émanent de cette présence, un processus de découverte commence …

Au niveau physique, nous réalisons que nous transportons le double de vêtements qui nous sont nécessaires, que les aliments dans notre sac pourraient nourrir cinq personnes et que les ongles de pieds ne sont jamais suffisamment courts. Plus nous nous débarrassons de ces parasitages, plus nous pouvons approfondir l’expérience du présent. Au fur et à mesure que nous avançons, cette présence continue à dévoiler ses enseignements. Ai-je par exemple réellement besoin de la nourriture que je prends en ce moment ? On se retrouve avec un sac plein de pain et de fromage alors qu’en fait notre corps ne rêve que de pommes... Et toujours en avançant, nous continuons à nous connaître et à nous adapter.

Le travail ensuite se poursuit au niveau de l’esprit. L’état de présence que favorise la marche facilite l’acceptation, la non résistance, première caractéristique de l’état liquide. Il se peut que dans le silence nous remarquons des chemins mentaux qui ne nous appartiennent pas et ne nous conviennent pas. Grâce à cet état de fluidité, nous apprenons à les laisser partir, en conscience, augmentant ainsi la probabilité qu’ils ne reviennent plus. Nous pouvons également observer un poids dans notre cœur qui nous empêche de « voyager léger » et toujours dans la non-résistance, nous laissons aux émotions faire leur travail. L’état liquide nous permet de lâcher-prise, facilitant ainsi la circulation et donc l’évacuation. Nous laissons tomber ce qui est périmé en remerciant pour les leçons apprises. Nous nous ouvrons sans préjugés à cet être qui évolue sans cesse… Et toujours en avançant, nous continuons à nous connaître et à nous adapter.

Des études scientifiques ont démontré que la randonnée dans la nature diminue les pensées négatives obsessionnelles, étant très bénéfique pour ceux qui souffrent de l’anxiété ou de la dépression. Elle réduit la rumination et aussi l’activité neuronale dans le cortex préfrontal subgenual qui est associée à la maladie mentale.

Comme disait le père fondateur du Taoïsme, Lao Tseu « Il n’y a point de chemin vers le bonheur : le bonheur c’est le chemin ».

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