Le Covid va-t-il permettre aux entreprises de prendre en compte la santé mentale ?
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Le Covid va-t-il permettre aux entreprises de prendre en compte la santé mentale ?

On n'a jamais autant parlé de crise sanitaire, de crise économique mais qu'en est-il de la santé mentale ? Les entreprises sont-elles sensibles à la santé mentale de leur salariés ? Dans le monde « d'après », les entreprises vont-elles enfin s'y mettre ?

Crise sanitaireincertitudes économiquestélétravail généraliséconfinement… difficile de garder la tête froide pendant la crise tant les bouleversements de notre quotidien sont nombreux.

Selon une étude Opinion Way, 44% des travailleurs seraient en situation de détresse psychologique. Une autre étude menée par QAPA en début de confinement indiquait que 57% des salariés pensent avoir besoin d’un accompagnement psychologique par la suite.

En entreprise aussi, le confinement fait donc naître de nouveaux besoins. Intégrer la santé mentale des employés va devenir quelque chose de nécessaire pour les entreprises. Problème : 89% des entreprises ne proposent aucun accompagnement psychologique.


Troubles mentaux en entreprise existe t-il une frontière entre le vie pro et vie perso ?

Parler de santé mentale au bureau, on n’en est pas encore là. D’ailleurs, le terme même de « santé mentale » n’a pas fait son entrée dans l’open-space. On est plus dans des approches préventives des risques psycho-sociaux. On préfère donc parler de bien-être ou de qualité de vie au travail.

Il vaut mieux prévenir que guérir, soit. Mais que faire lorsque les troubles sont là ? Une question délicate pour les entreprises qui doivent se positionner sans empiéter sur la vie privée des salariés.

Un véritable casse-tête pour les DRH qui, essaient surtout « d’éviter les situations de souffrance liées au travail, sans aller sur un terrain trop perso de peur de mettre le doigt dans l'engrenage.» Mais, même au bureau, la question de la santé mentale dépasse le cadre de la souffrance liée au travail. À mesure que les troubles mentaux se banalisent dans la société, le monde professionnel doit aussi composer avec ces éléments extérieurs à l’activité professionnelle. Des pathologies souvent invisibles qui nécessitent parfois des aménagements dans l’organisation du travail.


L’expérience commune nous fait prendre conscience des difficultés individuelles

Enfermés entre quatre murs au milieu d’une crise sanitaire inédite, on ne s’est probablement jamais autant intéressés à notre bien-être psychique. Et c’est peut-être une bonne nouvelle. Cette « expérience commune » peut apporter plus de compréhension et d’empathie envers les personnes atteintes de troubles mentaux.

Il faut dire qu’à se laver frénétiquement les mains dès qu’on met le nez dehors, on imagine mieux le quotidien des personnes souffrant de TOC concernant l’hygiène. Idem pour celles qui souffrent d’anxiétéd’isolement ou de dépressiondes sentiments auxquels quasiment tous les Français ont été confrontés pendant le confinementQuasiment tous, et donc également les managers qui « vivent la même situation que leurs équipes ». De quoi leur permettre de mieux prendre en compte les émotions et les ressentis de leurs collègues.


Les bienfaits du confinement

Pour certains, la situation actuelle est l’occasion de faire l’expérience de sentiments comme l’anxiété ou la tristesse. Pour d’autres, le confinement est synonyme de soulagement. Paradoxalement, plusieurs salariés font état de phénomènes d’anxiété apaisés. La raison : le télétravail. Même subi et appliqué dans des conditions exceptionnelles, il a l’avantage d’éviter de se confronter aux transports en commun tous les jours et donc aux troubles anxieux qui peuvent en résulter. Pour d’autres, l’apaisement vient d’un meilleur rythme de travailsans réunions inutiles qui s’éternisent ou interruptions intempestives sources de stress. En bref, une organisation du travail plus adaptée a été mise au jour grâce au confinement.


Vers des RH hyper individualisées ?

Entre les salariés pour qui le télétravail est une bénédiction et ceux qui dépriment loin de leurs collègues, le défi pour les entreprises est de taille pour prendre en compte les besoins de chacun. Du côté des DRHil faudra à la fois être à l'écoute des besoins individuels tout en gardant un cadre commun. Et c'est là où le curseur va être difficile à placer.

Pour trouver le bon équilibre, une solution : s’appuyer sur les middle managers. En prise directe avec leurs équipes, ils sont les plus à même d’identifier les besoins individuels et d’adapter les politiques générales au cas par cas. La réussite des entreprises sur le terrain de la santé mentale va reposer sur les managers de proximité. Et cette réussite n’a rien d’anecdotique.


En 2020, les entreprises qui nient l’importance des enjeux psychiques de leurs salariés s’exposent à de grosses déconvenues 

Alors que la crise sanitaire laisse place à une crise économique, la santé mentale en entreprise est aujourd'hui un sujet stratégique qu'il faut prendre en compte.

Become US est spécialisé en les compétences comportementales, soft skills et transition managériale. N'attendez plus pour développer votre stratégie d'entreprise pour sortir grandi de cette crise. 


MARC CHEVALIER

CONSEIL et FORMATEUR CERTIFIÉ FFP / MANAGEMENT / RSE DÉVELOPPEMENT DURABLE / HACCP / SERVICE EN SALLE

4 ans

Virginie malheureusement le management actuel ne prend guère en compte, les états d'âme des collaborateurs. Il existe en comptabilité d'entreprise une expression "gérer en bon père de famille" une société ; et si on gérait les humains qui font marcher la boite en bon père ou bonne mère de famille ??!! Ce serait Bienveillant non ?

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