Le délit d’ambition, un mal bien africain
En République, chacun est libre d’avoir des ambitions : présidentielles, législatives ou locales pourvu juste qu’on remplisse les conditions prévues par les lois en vigueur dans notre pays. Un principe théorique dont la mise en œuvre reste lourd de conséquences. Les réactions épidermiques dont font montre nos dirigeants politiques détenteur d’un mandat est à la limite inélégante. Ils (Président, Maire, DG, jusqu’au délégué de quartier) sont allergiques à toute personne qui oserait lorgner « leur fauteuil » ; un fauteuil qui ne leur appartiendra jamais au plus grand jamais. Ils en sont justes des détenteurs précaires. Les hommes politiques aiment invoquer la démocratie que lorsque que cela les arrange. Et si leurs arguments d’hier leur sont opposés aujourd’hui : c’est la guerre. Une guerre où les armes non conventionnelles sont usitées allant de la calomnie à l’insulte en passant par ….avec une arrogance qui montre la vraie nature des personnes en charge de faire le sale boulot. Quel dommage ! En politique, l’ambition n’est pas ou ne devrait pas être un délit. Au contraire, dans un système politique concurrentiel, on ne reste pas assis à regarder passer les trains. Un politicien sans ambition, c’est un politicien qui ne vous dit pas la vérité. Soyons courageux ! Exprimons nos ambitions et donnons-nous les moyens de les atteindre. Ce qui, effectivement, doit se faire dans les formes que recommande la courtoisie républicaine à l’Africaine.
L’ambition se définisse, comme disait l’autre, comme étant « le signe qu’on souhaite passer à une étape ultérieure, pour être encore plus utile au pays ».