La consécration dans un camp, celui du progrès.
S’il y avait les internationaux du désordre, combien d’années consécutives le Cameroun serait-il champion ?
Je mène une opération de maintien de l’ordre surtout en ma qualité de « petit patron » !
Et non, je ne voulais pas de Marine Le Pen à la présidence de la République française contrairement à beaucoup de ceux (ou celles ?) qui paniquaient à l’idée de voir en réalité l’abstention remporter tous les suffrages ; je m’explique.
Je vous ai à longueur d’articles décrit la fourberie macronienne qui au fil d’une campagne remplie de sorites de piste d’un genre nouveau, en commençant par la plus retentissante, celle de son prédécesseur, François Hollande ; obligé de demander la permission de prendre une retraite anticipée tant il n’était pas en mesure de défendre son bilan devant le peuple de France !
Vient en deuxième place ex aequo, Macron et le duo Philippe/Boyer qui face à la solidité du programme politique du candidat Fillon n’ont rien trouvé de mieux sur les conseils d’Alain Juppé que d’aller racler les fonds de tiroir des rédactions avec l’intrépide Gaël Tchakaloff déjà auteure d’un livre « très élogieux » sur le maire de Bordeaux, curieusement affublé du qualificatif d’homme à femmes, trait de sa personnalité que personne ne connaissait, ou comment préparer l’opinion à un séisme politique en dévoilant les meilleurs cartes de son jeu comme si de rien n’était !
La dernière encore plus cocasse est le rôle joué parce que nous appelons communément la société civile dans l’organisation du report de voix le plus meurtrier de la Vème République qui en plus d’avoir contraint Benoit Hamon à l’exil politique (vu son score), conduit à la débandade fillonniste mettant fin aux espoirs de Mélenchon et de ses Insoumis ouvrant ainsi les portes de l’Élysée à un Emmanuel Macron, technocrate de son état ; n’ayant plus qu’à passer les formalités du débat de second tour tablant sur le rejet viscéral qu’ont les Français des extrêmes, quels qu’ils soient !
En effet, sur le plan sociologique, et peu d’analystes l’avaient anticipé, le désamour avec les élites « soixante-huitardes » était grand ; la crise financière, les scandales sexuels à répétition preuve d’une misogynie généralisée, la corruption à ciel ouvert de bon nombre des régimes censés incarner les valeurs de gauche, que les Français ont si bien théoriser, chez eux (au prix d’une sécurité sociale certes onéreuse) davantage utilisée pour assurer la continuité d’un pouvoir tyrannique ou despotique pire oligarchique même si ce sont des syndicats ouvriers qui se cachent derrière ces dirigeants ; clairement à répudier (je vous l’accorde), le clientélisme de professionnels de la politique au sein des mêmes corps, des mêmes cercles, aux mêmes parcours envoyant leurs enfants dans « certaines écoles », le manque de transparence au niveau du processus décisionnel malgré la robustesse de ce qui est vendu (au peuple) comme institutions « fiables » ont fini de convaincre des électeurs tout aussi nantis, qualifiés, expérimentés, propriétaires, retraités ou exclus de ces jeux de pouvoir qu’il était temps de déjouer tous les pronostics, finalement !
Je ne veux pas jouer l’oiseau de mauvais augure mais frappé et touché par Bernard Tapie qui nous remercie (nous son public, famille et consort) pour avoir toujours été « là » et qu’il ferait tout son possible pour vaincre cette « saloperie », je vais être obligé de citer quelques prénoms de jolies jeunes femmes qui pourraient malheureusement occasionner une rechute : je le dis donc à contrecœur Mesdames !
Comme me le reproche presqu’aussi fréquemment mon employeur de père, j’ai tendance à « un peu trop l’ouvrir » risquant souvent d’être à mon tour targué d’être un proche du flamboyant Vincent Bolloré alors qu’il m’enfermera si je venais à parler de lui en sa présence ; promesse d’un père à son fils !
Pourquoi s’en vanter me direz-vous ?
Le déploiement d’énergies constaté par les équipes d’En Marche !, la compétence des personnes mobilisées pour animer les réseaux sociaux, l’investissement matériel qu’ils ont mis au service d’un seul candidat ; d’après moi inégalé pour ce type d’opération « hasardeuse » ; imaginez-le ne pas atteindre le second tour, tout comme l’érosion quasi perpétuelle qui en découla pour les autres partis de gouvernement de leurs meilleurs rejetons ou cadres d’avenir jusqu’à ces derniers mois n’ont été selon moi que le fait de femmes méprisées, sous-estimées, méconnues, peut-être incomprises mais outrageusement influentes.
Je voudrais ici une nouvelle fois parler de Delphine Arnault, qui habille la première dame de bas en haut et « bénévolement » : si vous connaissez une personnal shoppeuse plus abordable contactez Magnify !
Marie Bolloré, je l’avoue, bien plus motivée et encouragée par son grand-frère, régnant sur le monde des médias, depuis un moment maintenant qui devait fourguer quelques conseillers « hors-système » et permettre son Emmanuel chéri comme dirait la journaliste Gaël Tchakaloff d’être enfin jupitérien !
Sophie Bellon, patronne du géant Sodexo, et aimable adversaire de Nanard dans le conflit qui l’opposait au Crédit Lyonnais, pendant qu’elle parachevait sa trajectoire modèle d’héritière, de mère, de sœur et de citoyenne française dans la banque ; a grâce à son activité en interaction directe avec cet enjeu du pouvoir d’achat (mieux qu’un institut de sondages) à travers la verticalité organisationnelle des accords de branche, il est par conséquent de son ressort de lancer un nouveau mot d’ordre repris en chœur ; encore faut-il le respecter !
Ariane de Rothschild, épouse du richissime Benjamin avait elle à cœur d’exfiltrer le maximum de grandes fortunes, sans trop de dommages collatéraux en commençant par envisager le gâteau de mariage le plus gros possible pour que chacun puisse, excusez du peu, se satisfaire de sa part !
Revenons au scripte du scénario Si un hedge fund peut lever des fonds pour spéculer en bourse ; petite devinette, n’y a-t-il pas de similitudes entre Mélodie Floutet et la fille Bolloré, entre Mercedes Labruyère et Delphine Arnault, entre Nolwenn Atropia et Ariane de Rothschild, Marc-Olivier Tricard et Sophie Bellon au niveau des intentions ?
Ne plaquez pas simplement la description que je vous en ai donné sur l’une ou l’autre mais pensez raccords !
Mercedes Labruyère pour le couple formé avec Xavier Niel ; Mélodie Floutet pour une éventuelle guerre de succession pour le pôle logistique de son groupe ; Nolwenn Atropia au cas où elle se sépare de son mari et Marc-Olivier Tricard si la traîtrise en politique ne s’écrivait qu’au masculin, la parité nous en préserve !