Le désir de dominer par le besoin de reconnaissance est-ce une forme d’agression ?
C’est ce que la plupart d’entre nous répondraient si nous étions honnêtes, n’est-ce pas ?
Tu t’intéresses, je m’intéresse, nous nous intéressons tous (toutes) à notre évolution, à notre travail, à notre famille, à nos loisirs n’est-ce pas ?
La liste est longue, tu t’intéresses également à ton chez-toi, comme tu t’intéresses à améliorer ta situation, à obtenir plus de prestiges, et évidemment plus de pouvoir…
Tu me diras, « en quoi c’est mal de vouloir tout cela ? ». Et tu as raison de faire cette remarque !
Il n’y a pas de mal et aucune honte à penser à soi. Cependant, ce serait logique, et même plus constructif d’admettre que ce qui nous intéresse de prime à bord c’est-nous-mêmes « moi d’abord », n’est-ce pas ?
Tu pourras me dire « ce n’est pas toujours le cas, car parfois, il y a don de soi pour aider mon prochain !»
Dans un sens, ce n’est pas faux ! Cependant, « ce don de soi » est en lien direct avec ton désir fondamental de te satisfaire… Ne dis-tu pas ou penser discrètement, après avoir fait une bonne action, que c’est gratifiant, que c’est satisfaisant… Pourquoi ne pas admettre que ce que tu désires profondément est de te satisfaire soit par charité ou une autre façon, en devenant une personne de science, une figure politique, une personne sainte… Sans lui apprêter la notion de mal, de bien… Sans le conceptualiser… Juste le constater et le voir comme un fait.
Nous satisfaire par tous les moyens, aussi grossiers, aussi subtils, aussi superficiels… C’est ce que nous voulons.
Quand nous pensons à la « liberté », franchement, entre toi et moi, tu penses à quoi ?
Si tu es sincère, je suis sincère, nous répondrons, « c’est trouver un état qui pourrait me satisfaire merveilleusement et qui me permet ma réalisation ultime ». Tu en dis quoi ?
Si nous regardons la réalité en face, disons que chacun de nous aspire à une satisfaction qui exclurait tout ce qui pourrait nous déplaire, n’est-ce pas ?
À admettre notre nature assoiffée de désirs voraces, d’accomplissements comme « occuper une position sociale ». Considérée par tout un chacun d’entre nous comme le désir le plus important surtout dans notre nouvelle ère. N’est-ce pas ?
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On se demande pourquoi, cet acharnement à vouloir être ce que nous ne sommes pas ?
Est-ce la peur de n’être rien ?
Pourquoi s’entêter à vouloir être considérés par le monde, se faire passer pour des personnages importants, nous procure une grande compensation ?
Pourquoi ce désir d'avoir du prestige, d'être puissant et d'être reconnu en tant que tel par la société ?
Pourquoi cette forme d’agression uniquement pour satisfaire le désir de dominer ?
Je te laisse méditer sur les dernières questions, sans conclusions hâtives, sans jugements, ni justifications. Sois ta propre lumière.
Tout en te souhaitant une magnifique journée, en suivant le mouvement de la vie.
Comme à chaque fin de réflexion, je t’invite à m’écrire pour continuer d’explorer ensemble puis avancer et observer ensemble la vérité et la beauté du monde.
Ourida. Observer, c’est se connaître.
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Fondateur Dolce Data Conseil 🚀 Stimuler la transformation des entreprises 🔄 par une gestion proactive de leur patrimoine de données 🧩 en maximisant la performance et l'innovation 💡 Gouvernance Data 💎 Conformité RGPD
1 ansMerci Ourida pour ce post 🙏 J'en ai apprécié la lecture, agréable, facile, 3 min dit LinkedIn, aussi c'est accessible. Cela interpelle aussi à chaque ligne... Certes, pas le temps en 3 min d'entamer une réflexion profonde sur soi, mais des ancrages de questions ... peut-être parfois dérangeantes ... Est ce pour cela qu'il n'y a pas de commentaires à ce post ? Merci et belle et heureuse année Ourida 🙏