Le football féminin en plein essor. Le machisme primaire aussi !
Qu'il a été plaisant de regarder les championnats du monde de football! Quel dynamisme, quelle jouerie, quel suspens ! Ces dames ont redonné à ce sport toute sa superbe, simplement et en allant jusqu'au bout de leurs forces. Si elles continuent sur leur lancée, entre le match des hommes et celui des femmes, au stade et à la télévision, c'est bien le deuxième que l'on préférera voir bientôt. Et leur salaire devra bien être adapté à cette situation...
Actuellement, le football masculin, au plus haut niveau, est, en partie, pourri par l'argent. Les budgets des grands clubs sont faramineux; on est tombé dans des excès insensés et destructeurs.
A part le football, le sport féminin est de plus en plus séduisant dans les autres jeux de balle, mais aussi en cyclisme, en athlétisme pour ne citer qu'eux.
Mais attention, le machisme primaire et décomplexé des dirigeants de certaines associations ou de clubs féminins, et/ou de leurs staffs techniques, pourrait mettre fin à la fête et briser cet élan. Nous venons de le vivre en Espagne.
Le patron du football espagnol, Luis Rubiales, ne semble pas l'avoir compris, quelques membres de son staff non plus.
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Non, lors d'une victoire ou à toute autre occasion, on ne peut pas embrasser une sportive de son équipe sur la bouche, sans qu'elle le souhaite, une main sur la fesse ou sur le sein ne se justifie pas non plus. Il faudrait bien comprendre, une fois pour toute, que le droit de cuissage n'existe plus !
Si la FIFA et les autres associations sportives ne réagissent pas, rapidement et avec la plus grande fermeté, face à ces débordement machistes insupportables, on risque de décourager, voire de désespérer, une partie de l'élite sportive féminine mondiale.
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Observateur social, économique et politique
1 ansQu'est-ce qu'il n'a pas fallu pour que Luis Rubiales présente sa démission ! C'est une honte pour le sport mondial d'avoir si peu réagi et avec tant de mollesse. Il est donc évident que Luis Rubiales n'est que l'arbre, qui cache la forêt... Sa posture machiste médiatisée est malheureusement trop courante dans le monde du sport, encore aujourd'hui, et cela va parfois beaucoup plus loin dans l'abus de pouvoir. Ils sont donc nombreux à se tenir par la barbichette, en se neutralisant, dans le silence, pour ne pas que l'on dévoile aussi leurs propres turpitudes. Une fois de plus, que font les instances sportives nationales et internationales pour mettre fin à ces pratiques, qui gangrènent le sport féminin ????
- chez Fondation Institut Maïeutique "Giovanni Mastropaolo"
1 ansJe n’ai pas vu en direct ce fameux baiser, mais j’avais été choqué par sa façon d’embrasser toutes les joueuses et carrément les soulever de terre dans ses bras !