Le général De Gaulle disait : "on peut sauter sur sa chaise comme un cabri"
Dans les mots du Général De Gaulle, remplacez le mot "Europe" par "alcool" et, selon mon point de vue, vous aurez ce qui se passe aujourd'hui. … le lien et la suite ci-dessous …
l'alcool ... l'alcool ... l'alcool ...!!
Tout le monde et chacun se doit d'être, ou de paraître, contre l'alcool. Chacun saute sur son siège en criant "alcool, pas bon … alcool, pas bon, …" mais je ne vois pas de véritable stratégie contre l'éthanol.
Car, en premier lieu, il ne s'agit pas d'alcool mais d'éthanol,
Pour tout un chacun, on ne doit pas parler d'éthanol, mais de boissons alcoolisées,
Il ne s'agit pas seulement de boissons alcoolisées, mais d'un moyen utilisé par des personnes qui ont eu recours à ce produit, un médicament pour elles. Au début, un alcoolique tirait des bénéfices dans les boissons alcoolisées.
Dès lors, il ne s'agit pas seulement de boissons alcoolisées mais d'un produit qui a engendré une dépendance chez celles et ceux qui en ont abusé.
Certes, l'éthanol est très dangereux pour les femmes enceintes, surtout, d'ailleurs, pour les bébés, et pour les conducteurs, pas seulement routiers (on oublie trop facilement les conducteurs d'engins agricoles ou industriels, les conducteurs de trains ou encore les pilotes de ligne (sur ces derniers, voir articles de presse des 19 & 20/08/2018 du Monde et de 20 Minutes ou du 24 mars 2018 au Figaro ou Paris Match) et autres professions …). Il faut sans cesse répéter ce message de dangerosité.
Bien entendu, il est très fortement déconseillé aux malades alcooliques d'ingérer une matière contenant de l'éthanol (boissons alcoolisées, gâteau ou plats avec éthanol non cuit au-delà de 78°C, pralines au chocolat contenant quelques gouttes de boissons alcoolisées, …)
Evidemment, il faut prévenir les jeunes des dangers de l'alcool, sur la route, des risques de dépendance, des violences induites, … mais si vous dites à un enfant "ne t'approches pas du four, ça brûle", il le fera pour savoir ce que c'est … alors, il faut leur raconter comment on se brûle.
Il faut également faire de la prévention générale, à tous, sur les mêmes dangers. Les bouteilles doivent être marquées plus visiblement sur ces dangers, pas seulement au sujet des femmes enceintes.
Il faut éviter, plus encore la publicité sur les boissons alcoolisées, ou alors y faire apposer une marque mentionnant les dangers potentiels. Pas une phrase écrite en lettres minuscules au bas des affiches ou des écrans mais une marque qui représenterait un certain pourcentage de la taille de la publicité.
Mais il ne sert à rien de faire la guerre aux viticulteurs, producteurs ou distributeurs de boissons alcoolisés. La prévention pourrait se faire intelligemment, sachant que moins il y aura de personnes dépendantes à l'éthanol, plus il y aura de consommateurs réguliers.
Une personne devenue dépendante avec du whisky, du pastis ou du Ricard, ne consommera pas, non plus, de vin quand il sera abstinent.
Moins il y aura de morts et d'alcoolo-dépendant, plus il y aura de consommateurs réguliers. Nos intérêts pourraient converger !