Le meilleur est "avenir"​
N.Keita, L.Djhone, M.Raquil , S.Diagana - Paris 2003 - Photo Ouest-France archives / O.Lesage / S.Diagana / V.Dogna - Photo VD

Le meilleur est "avenir"

Episode 02 # Stéphane DIAGANA

Dans la précédente News, nous avons débuté une série d’entretiens pour maintenir le lien avec la communauté. La première personne à avoir joué le jeu est Eric LENOIR et c'est lui qui va réaliser les interviews suivantes. 

Aujourd’hui, nous poursuivons ces Interviews avec Stéphane DIAGANA qui va évoquer un souvenir marquant de son parcours, son rapport avec l'art et ce qui l’a motivé à faire l'acquisition d'une œuvre.

Stéphane, peux-tu nous dire quelques mots sur les moments forts de ta carrière de sportif de haut niveau ?

C’est certain que la victoire a une saveur particulière, mais elle ne prend de sens qu’avec le travail qui a été réalisé pour la construire. C’est pour cela que je mets toujours en perspective les victoires et la déception que l’on peut éprouver lors d’un échec. Plus que la victoire, ce que j’apprécie le plus, c’est la chance de vivre cette vie-là et de recevoir tout ce que le sport a pu m’offrir. J’ai été très heureux, et je ne regretterai jamais l’exigence que peut avoir le sport de haut niveau même si, parfois, c’est un peu cruel. Je retiens la découverte de son rapport aux autres, la découverte de soi-même, de son rapport aux succès et à l’échec, à la confiance et au doute, qui sont deux sentiments positifs s’ils s’expriment au bon moment, à la notion d’ego, indispensable à l’ambition de celui qui veut devenir champion, tout comme l’est l’humilité à celui qui veut le rester, des choses tellement importantes dans la vie. Et j’ai pu en plus vivre cette période de manière harmonieuse en rencontrant des entraîneurs qui avaient une approche très, très humaniste de la performance : c’est une chance.

Peut-on dire que le relais 4x400 des championnats du monde 2003, au stade de France, a été un moment «spécial» ?

Oui, d’autant que j’ai dû faire avec les moyens du bord. J’ai dû partir lentement car j’avais un problème à la cuisse. J’avais dit aux gars sur le terrain d’échauffement que si je partais comme d’habitude, ça pouvait lâcher. J’avais même dit que j’étais d’accord pour que ce soit le remplaçant qui fasse la course pour l’équipe. Mais mes partenaires étaient prêts à prendre ce risque. Si l’équipe devait aller chercher le titre, c’était avec moi.

Ça s’est fait comme ça : c’était une belle aventure...

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