Le paradigme perdu

Nous, les humains, serions-nous des fous furieux sans repos ni répit ?

Des êtres belliqueux déchaînés n’obéissant qu’à des rapports de force du genre :

“Réponds si t’es un homme !

Trouve-toi un mari si tu es une femme !

Viens là ! Viens te battre !

Je vais te montrer qui est le maître ici !”

Aujourd’hui comme autrefois, il faut toujours prouver qu’on est maître de soi et se placer sous la coupe du bon clan, du bon parti pris, pour imposer ses a priori et sa doxa : c’est comme ça et c’est pas autrement. À croire que nous sommes formatés comme des chevaux de guerre, harnachés, bridés, dressés :

“Que le meilleur gagne et que les autres en crèvent… de jalousie !”

Le masculin l’emporte sur le féminin. L’esprit de compétition à mort règne sur la vie. Malheur à celui qui ose sortir du lot. C’est la loi. La loi du plus fort. La loi du : mieux que moi, tu meurs !

Un nouveau paradigme peut-il sortir des décombres ?

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