LE PRÉSIDENT PAUL BIYA EN PREMIÈRE LIGNE DANS LA CRISE DES CAMEROUNAIS D’EXPRESSION ANGLOPHONE
Dans ces conditions, comment voulez-vous que je me taise ?
Docteur Mathieu Mbarga-Abéga, journaliste politique-écrivain à Paris
Oui, Monsieur le Président Paul Biya, toutes les revendications des Camerounais d’expression anglophone doivent être définitivement honorées, parce que, vous avez depuis de long mois déjà, les raisons qui sont à origine de la colère des Camerounais d’expression anglophone, vos frères et soeurs et vos petits-enfants :
-Les revendications techniques relatives aux établissements publics et privés, notamment: aux collèges, aux lycées, aux universités voire d’autres revendications des avocats, il faut aussi indemniser les parents des victime : des jeunes filles et garçons grévistes à Bamenda et Bua, que la force publique camerounaise a trempée les visages dans la boue et en public, dans les routes de ces villes.
Ces images de honte nationale sont encore sur l'internet. C’est intolérable, pour un État de droit donc la mission principale est de régler les problèmes des Camerounais, sans violence.
-L'État du Cameroun doit faire taire toutes les poursuites judiciaires aux acteurs impliqués dans cette malheureuse crise et en particulier, CEUX QUI N'ONT PAS COMMIS DE CRIMES
-Une terrible crise qui, aurait pût être évitée, si l’administration camerounaise n’était dans l’inaction chronique, et pour le coup, les problèmes des Camerounais ne sont pas réglés de manière satisfaisante
-Que fait le président Paul Biya et son administration depuis 36 ans de pouvoir ?
Le Cameroun pourtant riche, manque toujours de l'eau potable, des routes en nombre suffisant, de l'électricité pour tous et du travail pour la jeunesse du pays
-En ce qui concerne les Camerounais d'expression anglophone, auteurs des crimes ou qui ont brûlés les symboles de la nation camerounaise, pendant cette crise et bien après celle-ci.
Ils doivent sans état d’âme être jugés conformément aux lois en vigueurs au Cameroun et tout Camerounais honnête, doit comprendre le bien fondé d’une telle décision judiciaire.
En effet, le peuple camerounais d’aujourd’hui et de demain, doit savoir, (ça passe par la culture et l’éducation de la jeunesse du pays), que dans un État de droit, on respecte les lois républicaines, un point c’est tout.
ÉVITER QUE LE CAMEROUN DEVIENT UN DARFOUR BIS, UNE GUERRE TRIBALE AUX CONSÉQUENCES DRAMATIQUES POUR LE PAYS
Pour la sortie de cette crise des Camerounais d'expression anglophone, en terre camerounaise, sans oublier la menace de Boko Haram.
Les conditions de paix doivent en urgence être réunies pour UN CAMEROUN DÉBOUT, à commencer par le premier des Camerounais, Paul Biya, son équipe au pouvoir et l'Élite anglophone de Bamenda et de Bua.
Une classe d'Élite qui ne doit plus par lâcheté restée muette. C'est ainsi, que le Cameroun évitera d'être un Darfour bis, aux conséquences dramatiques pour le pays.
ATTENDRE LA PRÉSIDENTIELLE CAMEROUNAISE EN 2018
J'ai, dans nombre de mes posts, chroniques et articles qui sont repris chaque jour par des centaines d'internautes qui me suive dans le monde, rappelé au peuple camerounais que:
-S'il ne veut plus du président Paul Biya et son équipe au pouvoir depuis 35 ANS, qu'il le dise clairement dans les urnes en 2018
-Que le peuple camerounais n'a nullement besoin de s'entretuer à cause de la mauvaise gouvernance du président Paul Biya et son équipe au pouvoir au Cameroun depuis 1983
Le peuple camerounais d’aujourd’hui et de demain, doit savoir, (ça passe par la culture et l’éducation de la jeunesse du pays), que dans un État de droit, on respecte les lois républicaines, un point c’est tout
Ce pendant, deux réalités s’imposes aujourd'hui au président Paul Biya :
- La première réalité, faire en profondeur des réformes en faveur du développement dans les 10 régions du Cameroun, parce que, Paul Biya, donc le mandat prend fin 2018, ne peut pas changer le Cameroun, s'il ne change pas sa politique de développement du pays
- La deuxième réalité, ce n’est pas en divisant les Camerounais (politique, politicienne), que Paul Biya, va construire le Cameroun qui vient.
Autrement dit, ne pas entendre les revendications du peuple camerounais et régler au quotidien leurs problèmes. C’est faire le jeu des ennemis de l'intérieur et l'extérieur du Cameroun, c'est détruire peu à peu le pays.
Si tel est le souhait du pouvoir en place à Yaoundé, capitale politique du pays. C'est le Cameroun tout entier qui sera perdant, des décennies durant.
Dans ces conditions, comment voulez-vous que je me taise ?
Docteur Mathieu Mbarga-Abéga, Journaliste Politique-Écrivain et Éditorialiste International d’AATV-NEWS - Paris
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