Le prix du changement de voie professionnelle
Vous l’aurez compris ici nous allons parler de la question financière comme frein à la volonté de changer de métier. C’est d’ailleurs ce même frein financier qui est ressorti en première position du petit sondage que j’ai lancé la semaine dernière sur les réseaux. 💸
Alors posons-nous quelques minutes sur cette peur de ne pas ou de ne plus gagner assez, et tentons de répondre aux questions suivantes : 🤔
❓Que se passera-t-il dans ma tête et dans celle de mes proches si jamais je gagne moins que ce que je gagne actuellement ?
❓Quel impact cela aura-t-il concrètement sur moi et sur ma famille ?
❓De quoi ai-je besoin en vrai pour vivre correctement sans ressentir de frustration ?
❓Quel est le « juste prix à payer » pour pouvoir vivre de ma nouvelle passion/vocation/aventure entrepreneuriale sans avoir à le regretter ?
❓Est-ce que je crois au fond de moi que je pourrai gagner plus en étant entrepreneur.e qu’en étant salarié.e ?
Recommandé par LinkedIn
Comme tout.e nouvel.le entrepreneur.e qui a consacré beaucoup de son temps et de son énergie à bâtir sa carrière dans le salariat, ces questions je me les suis bien sûr posées.
Et voici les quelques conclusions que j’ai pu en tirer :
🔶 Le retour sur investissement de notre travail en tant qu’indépendant n’est pas forcément corrélé à l’argent au début, et ça c’est dur à admettre lorsque l’on se lance. Car quoi de plus concret et « rassurant » que l’argent pour quantifier et qualifier notre réussite ou échec lorsqu’on est à son compte ? Oui mais attention, cela peut être un piège…
🔶 L’argent n’est pas une fin en soi mais plutôt un moyen de parvenir à une vie qui correspond à nos aspirations personnelles. Il y a donc ici une certaine relativité à la valeur de l’argent. Aussi il est important de bien redéfinir ses priorités de vie lorsque l’on sort de sa zone de confort financière. Quelle est la première chose la plus importante pour moi et que je ne pourrai pas sacrifier ? Puis la deuxième ? Puis la troisième ? Et ainsi de suite….
🔶 Tout est une question d’organisation et d’un minimum de prévision. Il ne s’agit pas forcément de tout quitter sur un coup de tête en se disant « allez hop, on ne vit qu’une fois ! » mais plutôt de se donner les moyens de ses ambitions et d’activer ses capacités de planification, d’anticipation, de tisser ses propres filets de sécurité, tout en gardant en tête son écologie. Ne pas oublier non plus les plans B, C ou D, qui peuvent être très rassurants en cas de panique financière.
🔶 Je ne cesserai de le répéter mais il est important de toujours garder en tête son objectif, plutôt que de se sermonner de façon culpabilisante et non constructive « Mais qu’est-ce qui m’a pris ? Moi qui avais une vraie situation, un vrai statut social, un CDI… tout ça pour ça !! ». Il est essentiel de ne jamais oublier son objectif pour pouvoir tendre vers un état d’esprit positif et se conditionner à la réussite. D’ailleurs il y a beaucoup de gens qui s’en sortent et qui vivent même très bien de leur activité - si si c’est vrai…
🔶 Et si malgré toute l’énergie, tout le temps et l’implication que l’on met dans son projet entrepreneurial cela ne marche pas, ou du moins pas comme on l’aurait souhaité… et bien ce n’est pas grave ! Rien n’est immuable et il n’y a pas de fatalité. On peut arrêter et reprendre ou bien faire autre chose, et puis encore autre chose... Tout cela pour apprendre et conscientiser qu’il n’y a pas d’échec au final, mais uniquement des expériences qui vont forger notre personnalité et notre parcours de vie.