Le repos ou la paresse?...
Est-ce que tu fais la différence chez toi-même entre la simple PARESSE et le besoin naturel et tout à fait justifié de REPOS ? Notre corps est une fine mécanique qui nous sert toute notre vie durant, et il ne faut pas le reléguer au second plan, ou le forcer à se soumettre à la volonté exclusive de notre esprit. De la même façon dont tu prends soin de ta voiture, prends soin de ton organisme : écoute ce qu’il te transmet comme information, quels sont ses besoins et ne le surcharge pas des missions relevant de tes seules ambitions sociales.
Si au bout d’une semaine chargée de travail et d’obligations diverses, tu sens que tu as besoin juste de t’allonger et de respirer profondément – fais le ! Ne te force pas à faire des kilomètres de course à pied ou à vélo, ou encore à soulever des tonnes dans une salle de sport, tout ça pour prouver à ton corps que tu peux l’y forcer, et bien sûr te faire un selfie et le montrer aux amis et au monde entier. Sois toi-même, préserve ton bien-être.
Quand je vois certains coachs personnels, influenceurs et autres conseillers en motivation qui imposent à leurs clients le sens absolu du DEVOIR au-delà de tout, et qui leur disent que le repos est une forme de faiblesse ou un défaut qu’il faut dépasser à tout prix, ça me révolte. Pourquoi au nom de leur propre vision du monde forcent-ils les gens à une hyperactivité nocive ? Si ton corps ou ton esprit demande un instant de repos ou de sommeil pour se restaurer, donne-le lui. Ne le considère pas comme une extravagance reprochable et honteuse.
Bien sûr, je n’aime pas l’inertie et la paresse, j’adore fixer et atteindre les objectifs.
Méthodiquement, j’ai identifié 3 ZONES relatives aux décisions que l’on peut prendre au moment d’hésitation suite à une fatigue ressentie, et que chacun doit définir individuellement pour soi-même : la zone de PARESSE, la zone de CHALLENGE et la zone de VIOLENCE.
Pour que ce modèle fonctionne bien, il faut remplir 2 conditions : premièrement avoir un niveau suffisant d’AUTO-CONSCIENCE intellectuelle et corporelle, donc savoir ce qui est bon (ou pas) pour moi et connaître ses limites de l’effort physique.
Et deuxièmement, il faut avoir une certaine SOUPLESSE, aussi bien dans ses projets que dans l’évaluation du moment présent. Si un jour, je peux me forcer un peu, ce n’est pas une constante : un autre jour ma capacité peut être différente et il faut en être conscient, l’accepter et s’adapter.
Forcer quelqu’un ou forcer soi-même à une suractivité contraire aux besoins basiques de son corps et de son esprit, c’est un dépassement de la frontière entre la zone du challenge vers la zone de la violence. Y a-t-il quelque chose de pire que se faire du mal en étant convaincu de se faire du bien ?…
Je dis « NON » aux objectifs non-écologiques qui sont contraires au bien-être de la personne ou de son environnement. Obliger un introverti profond à donner en permanence les prestations publiques ou obliger un artiste-créatif dans l’âme à passer des heures sur les tableaux des chiffres sont deux exemples (ou plutôt anti-exemples) dans ce sens. Si cela se produit, la personne fera de son mieux et aura peut-être même un résultat correct, mais à quel prix personnel! Voilà l’importance d’un OBJECTIF ÉCOLOGIQUE et BIEN CALIBRÉ.
Flash Coaching aide à être plus attentif, à mieux se connaître, à poser des limites et à développer les bonnes habitudes de vie. L’objectif c’est la BONNE VIE, tout simplement.
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