Le sportif et l'entreprise
« Le sport peut redonner une dimension humaine à l’entreprise. On sait à quel point la multiplication des process et la logique financière peuvent devenir déshumanisants. Je suis persuadé que les sportifs de haut niveau peuvent être de vrais atouts pour l’entreprise » expliquait David Douillet alors qu’il était Ministre des Sports.
Il faut savoir que le monde de l’entreprise et celui du sport de haut niveau ont de nombreuses valeurs et objectifs communs : esprit d’équipe, atteinte d’objectifs à long terme, prise de décision sous stress, gestion de l’échec, planification et stratégies, etc… C’est pourquoi une liaison entre les deux est intéressante.
Petit tour d’horizon de ce que les entreprises ont à y gagner.
Quels avantages à faire intervenir un athlète de haut niveau en entreprise ?
- Les athlètes de haut niveau sont des personnalités influentes mais qui restent accessibles
Les athlètes ont les pieds sur terre et le sens des réalités. Bon nombre d’entre eux sont salariés parallèlement à leur pratique sportive. Ainsi, les messages qu’ils font passer ont beaucoup plus d’impact auprès de vos collaborateurs, car ils s’identifieront à des situations auxquelles ils sont confrontés en tant que salariés.
- Des objectifs communs
Un athlète a pour mission de développer ses capacités à leur otpimum : c’est également ce que l’on demande en entreprise. Les athlètes de haut niveau ont dû apprendre à optimiser chacun de leurs faits et gestes, que ce soit dans leur sport ou dans leur vie, pour atteindre le niveau qu’on leur connaît aujourd’hui.
Mais que signifie « développer ses capacités à leur otpimum » ? Les outils de l’athlète de haut niveau sont son corps et son mental. De ce fait, pour arriver au très haut niveau, chaque sportif doit connaître parfaitement son corps et savoir l’appréhender, mais il doit également être capable de travailler son mental afin de résister aux situations de haute pression. Ainsi, un judoka va faire attention à son poids, un gymnaste va veiller à sa souplesse alors qu’un triathlète va surveiller son souffle. Chaque discipline nécessitant des qualités physiques particulières pour atteindre ou rester au haut niveau, chaque athlète va adapter son mode de vie en fonction de ses objectifs.
Pour atteindre sa performance optimale, un athlète doit être capable de pousser ses capacités physiques et mentales à leur maximum, tout en gardant un certain équilibre dans sa vie de tous les jours. Qui donc serait mieux placé qu’un sportif de haut niveau pour parler de la gestion de l’effort au quotidien, et de la manière de jongler au mieux entre travail et objectifs personnels.
- Enthousiasme & attractivité
Aujourd’hui le sport occupe une place primordiale dans notre société et possède une influence grandissante au niveau mondial. La venue d’un athlète de haut-niveau en entreprise n’est pas encore très répandue. Cela entraine la curiosité et l’enthousiasme de l’auditorat visé (salariés, managers ou clients).
Le palmarès et le parcours impressionnant des athlètes de haut niveau permettra facilement capter l’attention de votre auditoire pour faire passer des messages, et apportera plus globalement une crédibilité à votre événement.
La sociologue Béatrice Barbusse évoque par ailleurs le rapprochement de plus en plus évident entre les milieux sportifs et entrepreneuriaux. Un athlète de haut niveau ne doit pas seulement être le plus performant. En effet, être champion est aujourd’hui un réel mode de vie : nutrition, mental, émotions, entraînements, revenus, organisation des compétitions, repos, gestion de la presse, des contrats, etc. Ainsi, au-delà des relations qui peuvent être faites entre la performance sportive et la performance en entreprises, le management sportif et le management en entreprise peuvent également communiquer et s’enrichir l’un et l’autre.
Après 2 ans de discussion @PointP rejoint l’ @INSEP_PARIS avec sa formule Athlètes Point P .
Fiers de nos athlètes normands 👋
Amputé après un accident il y a 4 ans, Alexis Hanquinquant est devenu champion du monde de triathlon handisport vendredi 15 septembre 2017 à Rotterdam. Inconnu des compétitions handisport il y a quatre ans, il a fait un parcours sans faute.
Mathilde Rivière la lutteuse de 27 ans a la particularité d'exercer depuis sept ans le métier d'agent hospitalier au service de soins palliatifs de Houdan (Yvelines). Elle est la seule membre de la délégation tricolore à travailler. «Je suis obligée car la lutte n'a jamais payé mon loyer, déclare la native de Dreux (Eure-et-Loir). Ce n'est pas évident de s'entraîner le soir quand tu as bossé matin et après-midi mais j'ai toujours été prête à faire des sacrifices pour mon sport.»