Les 3 piliers pour augmenter (significativement) ton salaire
Qu'il soit (très) gros ou (très) petit le salaire est le plus grand tabou du monde professionnel.
Personne n'en parle, alors que tout le monde y pense, constamment.
Pour la (très très) grande majorité, il n'est jamais à la juste hauteur.
La rémunération est une contrepartie, un "équilibre" entre:
Et (en retour) un pouvoir d'achat dans l'écosystème.
En somme, (sonnantes et trébuchantes), la paye, c'est ta part du butin sur le trésor que tu rapportes à l'entreprise.
Ou -pour être précis- c'est un transfert entre:
On parle de valeur "perçue" car celle-ci comprend une part de subjectivité.
La valeur "absolue" (ou morale) qu'accorde la société a ton travail, n'a pas d'importance.
Pendant le confinement, les infirmières et les caissiers étaient considérés comme des "héros" au service de la population...sans que leurs bulletins de salaire ne reflètent cette importance.
(même constat pour les agriculteurs)
Mais alors, si le salaire est la combinaison entre une part fixe et une part variable dépendante du contexte, il est possible de le faire varier.
Ceux qui connaissent -et maîtrisent- les 3 leviers qui déterminent la valeur perçue, prennent le contrôle de leurs rémunérations.
Il est possible de manipuler le cours de ton salaire (comme à la bourse).
Les 3 piliers de la valeur perçue permettent: d'augmenter la demande, de diminuer l'offre et...de faire grimper ton salaire.
Ah...et oui...c'est aussi de la vente.
La capacité de se vendre en interne est autant (voir plus) importante si tu veux obtenir la carrière que tu mérites.
1. La performance du salarié, est-elle (encore) importante?
Sur le marché professionnel, les entreprises désignent la demande en créant des fiches de postes.
Pour que le système fonctionne, il faut attribuer les bonnes tâches aux bonnes personnes et que chacun remplisse son rôle.
Dans les petites structures (TPE), la transmission de la chaîne de valeur est courte et l'impact de chacun est perceptible et mesurable par tous les membres.
Il est aisé d'identifier la présence d'un éventuel "goulot d'étranglement".
Mais de la densité naît la complexification.
Dans les PME et GE, la définition des rôles est (bien) plus diffuse. Bon nombre de salariés se retrouvent perdus dans le "ventre mou" de l'entreprise.
La performance individuelle y est relativisée et diluée.
Difficile de créditer le succès. Les victoires sont collectives. L'important c'est de participer.
Dans ce cas, le salarié investi et motivé ne sera pas plus valorisé que celui qui se contente de faire acte de présence.
La performance est importante, mais ce n'est qu'un des leviers.
J'ai rencontré beaucoup de salarié victime du syndrome de l'artiste: "mon (bon) travail fera ma reconnaissance".
Malheureusement, de nombreux artiste restent dans l'ombre toute leur vie. Certains deviennent aigris, accusant les autres de ne pas avoir su voir "leurs talents".
Répondre aux attentes, atteindre l'objectif, ne suffisent plus.
Du point de vue (cynique) de l'employeur, tu ne fais que remplir ta part du contrat. Rien de plus.
Tu dois être "reconnu" pour augmenter ta valeur perçue.
(c'est le second pilier)
2. La réputation, c'est l'art de recruter les autres pour te vendre
Jeff Bezos a dit:
"Votre marque est ce que les gens disent de vous lorsque vous n'êtes pas dans la pièce".
Il y a 3 cas possibles:
La réputation est un élément centrale de ta marque personnelle.
L'erreur la plus commune est de penser qu'il s'agit d'une construction passive. Qu'il suffit de laisser faire le temps.
Bien sûr, tu ne contrôles pas ce que pensent les autres.
Néanmoins, tu es responsable de nombreux aspects qui façonnent ton image:
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Si tu le décides, tu peux influer positivement sur leurs perceptions.
La bonne nouvelle, c'est que bien souvent, il te suffit de "débloquer" certaines de tes qualités naturelles que tu as (toi-même) censuré.
Observe ta façon d'être en dehors de la sphère professionnelle: dans tes activités sportives ou avec tes amis.
Dans toutes ces situations où tu es le "vrai" toi.
Je suis certains qu'il y a beaucoup de choses à utiliser.
Tu es peut-être un leader naturel dans ton équipe de foot. Ou celui qui passionne les autres en parlant. Celui qui fait rire les autres et remonte le moral des troupes.
Met à profit ta personnalité, laisse tomber le masque, montre-toi au grand jour.
Tu vas considérablement augmenter ta valeur perçue et tu pourras (enfin) mobiliser le 3ème et dernier pilier.
3. Oublie le "coup d'un soir", c'est la relation qui compte
Une carrière s'inscrit sur le temps long.
On parle de "jeu infini".
Le "jeu infini" c'est lorsque l'objectif n'est pas de gagner, mais de continuer à jouer.
Change ta manière de prendre des décisions. Tu dois penser long terme.
Car même si tu changes régulièrement d'industrie, rappel toi que "le monde est petit".
La sphère professionnelle avec les collègues, les confrères, les partenaires, les clients est une "bulle".
Une communauté humaine dans laquelle les membres échangent en permanence de l'information.
Et -notamment- les derniers "potins".
Le dernier pilier de la "valeur perçue" est lié à ton impact émotionnel.
Quelles émotions suscites-tu chez les autres?
Façonne et utilise tes atouts:
Compte ta légende, l'histoire de ton ascension...et -aussi- les échecs, ces fois où tu as perdu la face.
Les meilleurs comiques utilise cette technique pour faire rire et créer de l'attachement: ils pratiquent l'auto-dévaluation.
Ils acceptent de rires d'eux-mêmes.
Et -contrairement au sens commun- ce sont les fragilités qui nous attirent chez les autres.
Tes défauts t'humanisent et te rapprochent des autres, utilise-les.
Ces 3 piliers supportent ta valeur perçue
Comme tu t'en doutes (probablement) les résultats n'arriveront pas du jour au lendemain.
Mais, si tu cultives, amplifies, alignes et déploies tes 3 piliers, tu peux être sûr d'une chose: c'est une transformation qui t'attend.
Travailler tes 3 piliers permet:
Que se passe-t-il lorsque la demande >>> l'offre?
Le cours monte.
En moyenne, les salariés ressentent les premiers bénéfices dès 30 jours (plus de considération) et les premiers effets sous 3 mois (meilleures missions, plus d'autonomie).
Mais, ce que tu dois garder à l'esprit, c'est que tu viens de créer ton socle.
Et que celui-ci ne peut faire plus qu'une chose: progresser.
Nous avons tous notre part de responsabilité dans la disparition de la culture du mérite.
Partir à sa recherche, c'est la quête que je me suis fixé.
Ainsi, les efforts d'un salarié impliqué ne seront -plus jamais- ignorés. Il obtiendra (enfin) la carrière qu'il mérite, et ce, sans devoir changer d'entreprise.
Tu viens avec moi?
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P.S savoir se vendre en interne est cruciale pour un vendeur, mais également pour tous les salariés. Ce sujet est (largement) sous-estimé. Nous allons le creuser ensemble. A la semaine prochaine.
Se vendre (sans forcer)
Consultante en transformation @CELENCIA
10 moisSavoir se vendre, négocier une augmentation (etc...) sont des compétences à développer car, ce que tu dis est vrai, nos "simples" compétences ne suffisent pas pour obtenir le poste/ le niveau de rémunération que nous visons. (Si c'était le cas il n'y aurait pas autant de désengagement en entreprise) Et pour obtenir ce que l'on veut, il faut aussi, en quelque sorte, reprendre le pouvoir sur sa vie. Et c'est ce que j'apprécie dans ta démarche. Rien n'est jamais figé dans la vie . Même si le monde du travail est difficile, quelques ajustements dans la posture peuvent se révéler vraiment efficace. Faire tomber le masque peut littéralement changer la manière dont les autres nous perçoivent et donc nous valorisent car il y aura toujours une part de subjectivité dans tout ça.
🐦Valoriser l'expérience🤩 * Mettre en relation 🕵🏾♀️🤝🏾 * Renforcer les liens ➰ * Mutualiser les compétences ♻
10 moisBonjour bonjouuuur Sylvain Roy 😊 Coup de coeur pour tes lignes sur un mode on a le pouvoir que l'on nous donne. À nous de se l'approprier et d'en faire un usage de bien-être. Belle journée lumineuse à toi ainsi qu'à tes entourages. Myrma