Les 50 règles d'or du management (partie 6/6)

Les 50 règles d'or du management (partie 6/6)

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Tout le monde manage, mais certains en font leur métier. Chacun, à un moment donné, est responsable d'autrui : la mère ou le père avec ses enfants, le président d'une association de parents d'élèves ou de copropriétaires, le coach d'une équipe de foot,... Chacun doit prendre dans l'intérêt collectif les meilleures décisions pour le groupe dont il a la charge.

Le manager est un leader : par son autorité naturelle (ou charisme), il mobilise ses collaborateurs et fédère son équipe autour d'un projet d'entreprise ou de service. C'est un coach de la performance individuelle et collective, qui conduit son équipe au résultat attendu (en chiffre d'affaires, en niveau de production ou en objectifs qualitatifs). Tel un gestionnaire, il gère donc des ressources matérielles et humaines (peut-on gérer des êtres humains ?).

En tant que responsable (du latin respondere qui veut signifie "répondre"), il répond d'abord de lui-même (il décide), de ses collaborateurs (il délègue), et, enfin, il répond aux questions qu'on lui pose. Le manager porte enfin une fonction sociale. Il veille à ce que le travail ne devienne pas une souffrance que chacun puisse s'y réaliser tout en contribuant à l'effort collectif.

Dans cet article, nous allons faire une petite liste de 50 règles d'or du management.

Sortir du cadre pour s'ouvrir à la créativité !

Le pire des maux, disait Baudelaire, c'est l'ennui ! Et dans une entreprise, c'est l'inertie, la répétition des habitudes et la conformité au groupe.

Rien de pire pour soi comme pour les collaborateurs que l'absence d'activité créative, d'initiatives, d'idées nouvelles, d'audace, de volontarisme.

Il est important de créer l'évènement. Surprendre les autres et soi-même, résoudre des problèmes par l'ouverture du champs des possibles. Inventer un nouveau produit ou un nouveau service, proposer une procédure inédite ... Pour résumer, faire bouger les lignes.

Un manager se fera taper sur les doigts s'il reste dans l'inactivité. Quitte à choisir entre les deux, autant choisir le mouvement et le changement, afin d'avoir la possibilité de pouvoir faire bouger les choses et d'être acteur de changement.

Les collaborateurs suivront plutôt un entrepreneur qu'un chef qui baille, drapé confortablement dans son honorable statut !

Apprenez à parler

L'anglais est bien sûr la langue internationale et donc primordiale pour les sociétés, surtout si elles travaille à l'international. Cela permettra alors au manager de pouvoir suivre et parfois d'accompagner les collaborateurs chargé notamment de l'export qui aura alors régulièrement des briefing avec l'extérieur.

Suivant l'actualité, de nouveaux pays émergent : les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ce nouveau groupe de pays qui économiquement devient de plus en plus imposant sur le marché international laisse place alors à une nouvelle vision, une nouvelle façon de voir les choses, mais aussi, laisse place à d'autres opportunités. Maîtriser alors les langues et/ou les us et coutumes de ces pays permettra au manager de s'aligner sur des nouvelles niches de marché.

Ne pas être addictif au smartphone

Un smartphone peut contenir sa vie entière : contacts, rendez-vous, SMS, e-mail,... Difficile de s'en passer, c'est assez compréhensible.

Bien sûr, l'entreprise en fournisse aux managers afin de pouvoir être joignable à tout moment. Ce qui pousse alors à répondre à des mails urgents le week-end, pendant les congés, au petit-déjeuner,...

Un conseil : il est important de prendre le temps de se lever le matin l'esprit libre. Conduire ne va pas avec le smartphone volant. Alors, pourquoi ne pas essayer Haendel sur Radio Classique ?

Eviter de devenir manager délinquant

Aujourd'hui, bien plus qu'hier, les patrons d'entreprise sont sur la sellette : ils sont présumés innocents, mais la liste des délits possibles les concernant, via le Code du travail ou même le Code pénal s'allonge.

Désormais, on peut être un manager délinquant, alors qu'on croyait ce terme réservé aux malfrats.

Sans mourir de peur d'être montré du doigt comme criminel en puissance, sans aller trop vite dans l'acceptation d'un jugement de culpabilité infondé, un manager doit plutôt sereinement connaître les principaux délits managériaux et contre-attaquer si nécessaire.

Comprendre le capitalisme contemporain

Qu'est-ce que le capitalisme ?

le capitalisme est un "système économique et social fondé sur la propriété privée des moyens de production et d'échange (le capitalisme se caractérise par la recherche du profit, l'initiative individuelle, la concurrence entre les entreprises)" (Petit Larousse).

Certains auteurs associent le capitalisme à l'économie de marché, d'autres distinguent les deux notions.

Pour Karl Marx, le "capitalisme" est un régime à la fois politique, économique et social dont la loi fondamentale est la recherche systématique de la plus-value, grâce à l'exploitation des travailleurs par les détenteurs des moyens de production.

Au-delà des définitions générales, l'histoire du capitalisme est riche en évènements. Il existe depuis l'Antiquité, notamment chez les Grecs et le Phéniciens s'est révélé au Moyen-Âge pour se poursuivre jusqu'au XVIIIe. Le capitalisme moderne est né avec les différentes révolutions industrielles.

D'abord et longtemps familial - et donc paternaliste - le capitalisme moderne a évolué vers un capitalisme d'actionnaires anonymes tourné vers des finalités de rendement et de profitabilité.

Ces dernières années, on a beaucoup parle de capitalisme financier, où le but des entreprises est devenu, comme son nom l'indique, d'abord financier, le capital pouvant même produire par lui-même autant, sinon plus, de richesse de travail.

En quoi le capitalisme contemporain est-il si particulier ?

Le capitalisme contemporain et les entreprises qui sont inscrites dans ce contexte se caractérisent par un état d'instabilité permanente dont les causes sont : la mondialisation de l'économie, la concurrence des pays émergents, la crise financière et de la dette publique, la nouvelle révolution industrielle (numérique, écologique), la part importante du service dans l'économie, les nouveaux comportements des consommateurs.

Les entreprises mettent ainsi en place des gouvernances de veille économique et sociale et des projets qui permettent l'adaptation permanente aux crises.

Dans ce contexte mouvant, quelle est l'attitude du manager ?

Les salariés sont souvent déboussolés face aux soudains changements de cap, aux ordres démentis par des contrordres, à la financiarisation du management au détriment parfois du service rendu au client. Ils doivent pourtant répondre tant bien que mal à une demande de réactivité immédiate, d'adaptabilité permanente, d'acceptation des contradictions managériales, qui peuvent alors rendre leur travail parfois difficile, d'abord parce que peu compréhensible par eux-mêmes.

Ils peuvent aussi craindre, et légitimement, pour la pérennité de leur emploi dont la stabilité n'apparaît plus comme garantie.

Il s'agit alors pour le manager dans ce contexte de crises récurrentes de mobiliser au quotidien les équipes pour leur faire atteindre les résultats, certes nécessaires, mais en leur expliquant avec patience, les perspectives et en donnant du sens au travail, sans quoi tout quête de résultat peut paraître absurde.

Quelques exemples de délits

Violence physique : le collaborateur à trois reprises a injurié son manager, qui lui a retourné un magnifique coup de boule. Il est alors envoyé aux urgences.

  • Risque : un an d'emprisonnement ou plus selon l'ampleur des dégâts et des séquelles éventuelles.
  • Conseil : pour manager, il vaut mieux garder son sang-froid, respirer. Prendre des cours de yoga ou changer de métier sont deux solutions alternatives.

Harcèlement sexuel : la(le) collaboratrice(teur) hante l'esprit du manager qui lui demande tous les matins par des mails salaces de succomber à ses charmes.

  • Risque : un an d'emprisonnement et 15 000€ d'amende.
  • Conseil : il est important de garder ses distances ou d'aller draguer ailleurs.

Harcèlement moral : le manager rappel au collaborateur qu'il n'a pas atteint ses objectifs et lui dit, devant témoins, deux fois par jour. Il lui signale le fait en le déplorant une à deux fois par semaine par mail.

  • Risque : un an d'emprisonnement et 15 000€ d'amende.
  • Conseil : revisiter ses méthodes de management

Xénophobie : le manager rappelle à ses collaborateurs d'origine étrangère qu'il ne doit pas travailler comme au bled.

  • Risque : trois ans d'emprisonnement et 45 000€ d'amende.
  • Conseil : s'ouvrir à la différence, surtout aujourd'hui.

Sexisme : le manager dit de manière sarcastique à son assistante - et ce n'est pas la première fois - qu'elle n'a pas compris ses consignes mais ça ne l'étonne pas puisque c'est une femme.

  • Risque : trois ans d'emprisonnement et 45 000€ d'amende.
  • Conseil : retourner à la case "deux siècles auparavant"

Délinquance financière : le délit le plus fréquent est l'ABS ou abus de biens sociaux. Lorsque le dirigeant - ou le manager par délégation - utilise l'argent ou les biens de l'entreprise à des fins personnelles. D'autres délits sont punis par la loi comme la cavalerie, la corruption, le détournement de fonds...

  • Risque : cinq ans d'emprisonnement, 375 000€ d'amende (ABS)
  • Conseil : à force de trop rêver de soleil, on peut finir sa carrière à l'ombre.

Voici le dernier article de cette série des 50 règles d'or du management. J'espère que cela vous aura plus et aidé si besoin.

Contact : horizon.mngt@gmail.com

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