Les 7 bonnes résolutions managériales de la rentrée… 6/7
Sixième condition d’un management motivant : Développer l’autonomie.
« Quand on m’impose je m’oppose, quand on m’implique je m’applique » … et ben voilà c’est clair !
Après les « Cercles de qualité », « l’Empowerment », « L’auto-contrôle », les démarches 5S ou TPM et plus récemment le courant de "l’entreprise libérée", l’entreprise ne sait plus comment faire pour replacer le niveau d’autonomie au bon endroit.
Après des siècles de management descendant où le manager est censé être un « sachant » qui donne des directives on a fini par admettre que « c 'est celui qui fait qui sait ! ».
Cependant le route est longue, le premier a l’avoir affiché fut Lee Iacocca (Ex CEO de Chrysler) qui avait clairement affirmé qu’il n’était pas payé pour résoudre les problèmes de ses collaborateurs et qu’il fallait systématiquement venir le voir avec un problème PLUS une solution…. C’était dans les années 80 et aujourd’hui encore combien de collaborateurs se plaignent de devoir appliquer des directives sans avoir voix au chapitre ?
Un manager motivant connait la règle des 3 « i » :
- Le manager Impulse le CAP
- Le manager est Intransigeant sur les VALEURS et la MISSION
- Et le manager IMPLIQUE sur la stratégie.
La question que le manager doit sans cesse poser à ses collaborateurs est celle du : « COMMENT ? » afin qu’ils expriment leur intelligence tactique, qu’ils s’approprient les solutions qu’ils vont eux-mêmes proposer et donc appliquer avec davantage d’énergie.
Séquence conseil pragmatique :
Finalement simple comme « répondre à une question par une autre question », systématiser - quand un collaborateur vous interpelle sur un sujet - des questions de type :
- Qu’est-ce que tu proposes ?
- Qu’en penses-tu ?
- Quelles sont les différentes options qui se posent à nous ?
Bref passer du statut de sachant, de « distributeur de solutions » à celui « d’accoucheur ».
En revanche, attention : on assiste à l’accouchement ! Développer l’autonomie ce n’est pas abandonner ses collaborateurs par des questions qui sous entendent : « débrouillez-vous ! ».
Il faudra parfois plusieurs questions pour leur permettre de trouver une solution efficiente, ils ne vont peut-être pas trouver immédiatement la clé du problème.
Peut-être faudra il passer par l’investigation des risques de ce qu’ils proposent quand cela ne vous parait pas adapté :
- « Ok, si l’on fait ça, quelles sont les conséquences ? »
- « Combien ça nous coûte et combien ça rapporte ? »
Bref il y a un peu d’investigation à faire pour aboutir au « bon » plan d’action.
Développer l’autonomie c’est accompagner avec bienveillance la recherche de solution parfois laborieuse de son collaborateur.
Résoudre pour lui en lui donnant la réponse procure une joie narcissique, auto-centrée, lui faire trouver procure une joie altruiste, décentrée… c’est aussi bon… voire meilleur !
A bientôt pour la septième (et dernière !) condition d’un management motivant : Garantir l’équité…
Et pour aller plus loin...
Key Account Manager - Actionnariat salariés et Appels d'offres grandes entreprises
6 ansValérie Ciorga Leclerc des valeurs que l'on partage 😉
Je lie passé, présent et futur...
6 ansEncore merci pour cet avant-dernier chapitre des sept bonnes résolutions. Simple, précis et limpide! J'ai de même bien apprécié les 2 suppléments plutôt représentatifs. Vite la suite...
Étudiant à Cheikh Antananarivo diop
6 ansOui.merci.
Chargée de satisfaction clients chez EDF
6 ansTrès bonne approche pour impliquer chacun !
Facilitation graphique et rédactionnelle, illustrations, conseil en Tao-Management et Systema/self défense at Contact Vitae
6 ansBonjour Stéphane. La bonne pratique, super...Mais sa traduction graphique, quoique simple et trés lisible, manque un peu d'émotion et de force, à mon avis. Je peux vous proposer mieux que ça, si vous en avez d'autres à faire...