Les compagnies de la zone CIMA à l'aube d'une nouvelle ère!
La digitalisation est-elle gage certain de survie pour les compagnies du marché CIMA ?
L'obligation de relèvement du capital social des compagnies de la zone CIMA est-elle gage de solvabilité ?
Quid de la rentabilité?
A l’heure de la disruption des modèles économiques où des start-ups émergent en nombre insoupçonné à travers le monde, l’Afrique tel l’élève retardataire demeure toujours en marge de cette réalité.
Les secteurs assurantiel et bancaire sont les plus favorables aux réalités sus-évoquées. Dans la zone CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances) où l’on parle de l’augmentation du capital social qui a atteint trois (03) milliards de Francs CFA l'an dernier et devra atteindre cinq (05) milliards de Francs CFA en 2021; sans oublier les exigences de l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) contraignant les entreprises à effectuer au moins 80% de leur capital social en terme de chiffre d’affaires. Sur le marché béninois, ces situations qui engendrent des fusions entre les sociétés d’assurances faisant place à quatre grands groupes : ATLANTIQUE, NSIA, SANLAM, SUNU.
Vu les différents flux générés par les fusions et dans un souci de rentabilité, toutes les compagnies fonctionnent à effectif réduit, ce qui engendre un besoin imminent de déploiement en stratégie digitale (émancipation des phases déclaratives, création d'une assurance recentrée sur les nouveaux usages des consommateurs.. etc); et de réorganisation en terme de management.