Législatives, M&A et activisme : le meilleur de L’Agefi
Le premier tour des législatives a rassuré les investisseurs. Le fait que ni le Rassemblement national, ni le Nouveau Front Populaire ne semblent en mesure d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale a permis aux actions de reprendre des couleurs et au marché des taux de se détendre légèrement cette semaine.
La menace d’un choc obligataire qui aurait pénalisé les assureurs français, détenteurs de 13% de la dette française, s’est éloignée et l’Hexagone a pu émettre sans difficulté 10,5 milliards d’euros d’OAT à long terme.
Un gouvernement de cohabitation avec une majorité aurait en effet un pouvoir limité, ont expliqué à L’Agefi des spécialistes du droit dans cet article.
En attendant les résultats de cette élection dimanche prochain, les banquiers centraux étaient par ailleurs réunis au Portugal cette semaine. Il ressort de leurs discours que la politique monétaire pourrait devenir plus tolérante face à l’inflation alors que la hausse des prix a de nouveau ralenti en zone euro le mois dernier.
Disparition de Credit Suisse
Dans l’actualité des sociétés financières, BlackRock a dévoilé un nouveau projet d’acquisition à plusieurs milliards de dollars. Axa et BNP Paribas discuteraient de leur côté d’un rapprochement dans la gestion d’actifs et la banque centenaire Credit Suisse a officiellement disparu.
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Le directeur général de la Bred, Jean-Paul Julia, s’est par ailleurs confié à L’Agefi dans un podcast dont nous vous recommandons l’écoute.
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L’univers des entreprises a été marqué ces derniers jours par la thématique de l’activisme. Alors que Lazard dévoilait son rapport semestriel sur le sujet – qui fait état de 147 nouvelles campagnes dans le monde depuis le début de l’année -, Hindenburg Research a révélé n'avoir tiré que 4 millions de dollars de son offensive contre Adani et Muddy Waters a tiré une deuxième salve contre Eurofins qui venait de publier une réponse détaillée à sa première attaque.
De son côté, Atos a dévoilé un projet de restructuration financière qui devrait le faire tomber dans le giron de ses créanciers. Ses actionnaires seront massivement dilués mais ils pourraient mieux s’en sortir que ceux d’Orpea et Casino.
Découvrez par ailleurs notre dernier dossier Grand angle consacré au financement de factures. Le prochain à paraître ce vendredi, se penchera sur l’industrie des fonds indiciels cotés, les ETF.