Les deux raisons pour lesquelles je quitterais mon job.
J’ai rejoint en Juillet 2015 une start-up prometteuse qui pointe sur la digitalisation du secteur funéraire ⚰ . Pour rassurer nos clients lors de la première utilisation de nos services, je leur proposais souvent d’être présent lors des obsèques. N'ayant jamais vraiment côtoyé la mort auparavant, j’ai été surpris de l’effet que ça a eu sur moi, surtout en me rendant à des enterrements d'adolescents ou de jeunes adultes: la vie peut-être f***ing courte et s’arrêter d’un coup!
Alors je me suis promis de respecter (for ever and ever) ces deux résolutions 😇:
1. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier.
Ca fait un peu Bouddha (et je suis loin d’être quelqu’un de zen), mais c’est ce que je m’efforce de penser à chaque fois qu’un prospect m’envoie balader ou que la journée est un peu compliquée. Dans ces cas là, je me demande: “Et si c’était ton dernier jour, tu ferais quoi?" Ca ne veut pas dire fléchir devant les difficultés, mais simplement prendre beaucoup de recul, et s’assurer d’avoir vécu au moins un vrai bon moment dans la journée.
C’est comme ça que je me suis mis à faire des footings, surtout le soir. Quand j’estime que ma journée n’a pas été digne d’une “dernière journée”, je vais courir. J’évacue mes soucis et ça fait du bien 😁. Et pour ceux que ça intéresseraient, sans vraiment m’en rendre compte, j’évacue aussi les kilos. J’en ai perdu dix en quatre mois.
La plupart des gens meurent plus tôt que ce qu’ils auraient imaginé.
En fait, en voyant les corps sans vie de personnes de tout âge, j’ai compris que ça pouvait m’arriver à moi aussi, à l'improviste. En y pensant, je n’ai plus eu peur de la mort, à la seule condition de profiter pleinement de chaque journée.
2. Ne pas se mentir à soi-même
Evidemment, si vous pensez que votre dernier jour sur terre finit ce soir, vous n'allez pas tout tolérer... Je me suis donc promis que, si mon boss ne me respecte pas, que mon travail tourne en rond, que mes horaires me privent de toute vie sociale, que les perspectives d'évolution sont nulles… Bref, que la partie de ma vie que je dédie à une entreprise ne me plaît pas, j’arrête de me trouver des excuses. Je m’en vais. Quitte à ne rien avoir derrière.
Je préfère sacrifier quelques économies plutôt que mon temps. Je me suis trop souvent auto-convaincu "qu’après tout il y a pire”. En cessant de se mentir à soi-même et en y mettant un poil d’optimisme, on peut aussi penser “qu’il y a mieux”.
Alors si un jour, je désespère au boulot, je relirai ce post et je changerai, quitte à tout remettre en jeu et à repartir de zéro... car au final, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas :)
Si cet article a un impact, même minime, sur au moins un d'entre vous, alors bingo, ça valait le coup de passer quelques minutes à l'écrire 🙌 !
Consultant Senior Flottes automobiles
7 ansBel article qui résume qu'il faut apprécier la vie et faire les bons choix. Tout est possible, dans certaines limites bien sûr! Merci Thomas de le rappeler.
Head of Specialty Lines@AllianzFrance (Accident & Health, Fine Art & Entertainment)
7 ansCarpe diem ; )
Corporate Social Responsibility Manager chez Allianz
7 ansBelle philosophie de vie
Manager de transition consolidation et gestion de projets
7 ansMe suis appliquée la même philosophie que vous , j'ai quitté mon job pour devenir indépendante depuis peu . On a qu une vie, autant la vivre pleinement :)
Consultant - Chef de Projet ERP
7 ansMerci pour ce partage. Ceci m'évoque : Qu'on me donne l'envie (mais aussi la chercher en soi), se sentir en vie, le premier jour du reste de ta vie, pour avoir envie et profiter de sa vie...