Les directeurs financiers face à la nouvelle donne économique de la rentrée : un champs de risques ou d’opportunités ?


L’environnement économique hexagonal en cette rentrée 2023 s’inscrit encore une fois dans la lignée des précédentes : celle du changement.

Rapide panorama :

·        Le nombre de faillites d’entreprises s’accélère et va encore s’accentuer d’ici fin 2023.

·        La remontée des taux d’intérêt se confirme et ce pour un horizon durable

·        Les banques sont devenues de plus en plus sélectives (7 demandes de crédit immobilier sur 10 sont refusées en moyenne)

·        Le pouvoir d’achat des ménages baissent sous l’effet conjugué de la hausse des prix généralisée (même si elle s’est récemment tassée) et des factures énergétiques en hausse.

·        Le prix des actifs immobiliers stagnent et/ou baissent même dans les grandes villes traditionnellement peu habituées à subir ces chocs.

Autant de raisons de se demander si nous n’allons pas rentrer dans un cycle de faible croissance économique pour 2-3 ans (l’effet JO n’y changera pas grand-chose) alors même que nous venions tout juste de relever la tête hors de l’eau suite au COVID.

Plutôt que courber l’échine et broyer du noir, essayons de voir comment nous pouvons tirer profit de cette nouvelle donne :

-         Le directeur financier qui pendant la période précédente a sécurisé les financements importants pour financer ses investissements sur le long terme à des conditions tarifaires très basses doit aujourd’hui s’en féliciter. Cela va lui épargner de payer l’argent cher.

-         Si notre Directeur Financier a par priorité durant cette même période emprunté et a conservé sa trésorerie ce qui lui a permis sans trop d’encombres de passer la période COVID, il va pouvoir désormais l’utiliser (ou pas) pour racheter à bon compte des actifs que se sont dépréciés lui offrant ainsi des opportunités de croissance à des niveaux de prix impensables auparavant.

-         Troisième conséquence : tout comme les banques sont devenues plus sélectives dans l’octroi de leurs concours, les entreprises vont réviser leurs taux d’actualisation à la hausse- l’exigence de rendement minimale attachée à chaque investissement qu’elles entreprennent- ce qui va conduire à rejeter des projets qui auraient été acceptés avant. Ceci peut être une mauvaise nouvelle dans le sens où l’investissement du secteur privé est un des moteurs importants de l’économie.

Voici en première approche et à chaud, l’analyse rapide que l’on peut faire de cette nouvelle donne.

Une fois encore, ceux qui disposeront de liquidités (constituées, accumulées et générées au fil du temps) seront les grands gagnants de cette histoire.

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