Les entreprises en première ligne de la transition écologique
Faire de la transition écologique un axe de développement stratégique pour les entreprises.
Nos entreprises sont au carrefour des routes commerciales et à ce titre sont au cœur de la transformation du monde. Elles consomment des ressources, transportent des biens, utilisent les moyens de communication pour gérer leurs échanges. Elles sont aussi productrices de nouvelles technologies. Elles sont donc à la fois spectateurs et acteurs d’un monde en perpétuelle mutation et menacées par des enjeux environnementaux considérables. Le moment est venu de penser l’entreprise comme un écosystème qui interagit avec son environnement, de penser l’entreprise en rupture et de provoquer son futur. La RSE est un petit pas vers la prise en charge par l’entreprise des enjeux sociaux et sociétaux, mais il faut aller plus loin par la mise en place d’une réglementation qui sanctionne, comme ce fut le cas par le passé pour la qualité, les entreprises qui s’engagent proactivement dans la transition écologique. Cette transition écologique doit être la colonne vertébrale de la stratégie des entreprises autour de laquelle s’organisent les activités industrielles, en mettant la finance au service de cette transition. Rêver l’entreprise en durable et provoquer son futur, c’est changer de modèle, de paradigme. C’est abandonner le triptyque du « toujours plus, plus vite et moins cher » qui jusqu’ici a contraint les entreprises à se penser dans le très court terme. Cela ne sera possible que si le rapport au pouvoir dans l’entreprise s’équilibre entre dirigeants et dirigés. L’entreprise doit aussi avoir un rôle de formation de son personnel aux enjeux environnementaux et pour cela elle doit prendre des initiatives de sensibilisation au sein de commissions à créer comme ce fut le cas pour les questions qui touchaient à la sécurité, à l’hygiène au travail, chargées d’animer des débats, des plans d’actions. Des outils existent comme la « fresque du climat » ou l’outil « 2 tonnes « pouvant être avantageusement déployés dans l’entreprise. Au-delà de ce qui concerne directement les activités de l’entreprise, on pourrait imaginer que des conférences tenues par des experts du climat soient organisées, que des actions de défense et de protection d’écosystèmes, de milieux naturels, soient collectivement déployées et soutenues par la direction de l’entreprise (biodiversité, protection de certaines espèces, oiseaux ou flores, terres agricoles ou forêts menacées, etc …). Le soutien à certaines ONG luttant contre la misère, la faim dans le monde ou le handicap pourraient aussi faire partie des prérogatives de ces commissions, ouvertes à l’ensemble du personnel. Ces commissions auraient aussi la charge et le pouvoir d’animer les démarches RSE, de validation et qualification par rapport à des normes, de mettre en place des indicateurs comme les émissions de CO2 à l’échelle de l’entreprise mais qui pourraient être relayés par des indicateurs individuels, sous forme d’engagement par salarié à contribuer à la réduction de ces émissions. Toutes ces mesures sous forme de proposition sont développées dans mon dernier livre « Un monde pour demain » paru aux éditions « Complicités » IL Y A URGENCE ! AGISSONS Robert PERRIN – 2 octobre 2022
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