Les nouvelles générations : Y et Z
Les Y sont la génération de 1981 à 2000.
Ils sont les premiers « natifs » du numérique, ils transposent le nomadisme jusqu’à l’identité de la sphère professionnelle (le parcours professionnel se fait, ou se fera, au travers de 8 employeurs en moyenne comparé à 2 ou 3 précédemment), l’influence de l’information et des sollicitations en continu et en mode immédiat les rend mobiles vers des terrains nouveaux.
Le melting-pot familial les oblige à une agilité permanente (familles recomposées). Un nouveau rapport à l’autorité est en place, la recherche d’indépendance devient la norme, cependant ils expriment un besoin de coaching, c’est-à-dire qu’ils veulent faire seuls mais aussi avoir quelqu’un en soutien si ça ne fonctionne pas.
Le nomadisme, au-delà des voyages de plus en plus fréquents grâce entre autre aux compagnies Low Cost ou aux systèmes d’éducations tels qu’Erasmus, devient presque normatif.
L’hyperconnection en continue les fait voyager en permanence tant dans le monde que dans l’offre des produits ou des expériences à consommer.
Ce mode d’interaction amène certains à les surnommer la génération M (Me, Myself and I).
Les Z, depuis 2000, qui sont à notre porte, ces « greffés numériques », revoient la société au travers de nouvelles relations avec leurs pairs, qui sont plus virtuelles et à hiérarchie plate, plus aucune attache au passé, ils voient le monde de manière globale mais ont des actions locales (engagement pour des causes, communauté virtuelle spécialisée, économie collaborative, altruisme, etc.).
Je suis certain qu’ils nous en diront plus dans quelques années car confrontés aux soubresauts économiques actuels (emploi, nouveaux Eden économiques, refonte des modes de consommation des énergies fossiles, etc.).
Ils doivent se construire et inventer les nouvelles bases sociétales de demain.