Les TPE PME subissent elles la concurrence des ETI et des grandes entreprises ?

Le principal risque des sociétés étant au niveau organisationnel c’est-à-dire dans la capacité à pouvoir alimenter de manière continue l’activité à temps plein d’un salarié sur une année, certaines entreprises ont trouvé la parade pour éliminer ce risque organisationnel : l’externalisation. 

Elles ont recours à la sous-traitance pour faire face aux piques de charges ou baisses de charges. Ce qui était une exception est devenue la règle, et il semblerait que le premier employeur de France soit devenu la sous-traitance y compris chez certains acteurs de l’économie sociale et solidaire notamment dans les Mutuelles. 

Pas de soucis, l’assurance chômage paiera les risques de baisse d’activité et de baisse du chiffre d’affaire : ce risque est mutualisé par l’ensemble des entreprises et des salariés qui cotisent. 

Ce système équivaut à faire assurer le chiffre d’affaire des entreprises par la collectivité.

Là où cela devient absurde, c’est quand ce système est utilisé par les Mutuelles qui font partie de l’économie sociale et solidaire.

Ces sociétés qui ont beaucoup recours à la permittence via des sociétés intermédiaires n’aggravent elles pas indirectement le déficit de l’assurance chômage tout en sécurisant leur bilan financier ?

Ah ! mais si certaines sociétés ont recours systématiquement à un système qui permet de diminuer leur cout de travail, de production ou de gestion et que d’autres sociétés cotisent sans vouloir ni pouvoir en bénéficier réellement, cela n’entraine-t-il pas une distorsion de concurrence ?

Et du coup ce subventionnement indirect supporté par la Nation est-il vraiment compatible avec les règles de libre concurrence de l’UE ?

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Plus d’articles de Didier Boissinot

Autres pages consultées

Explorer les sujets