LES YEUX DU COEUR...
« L’homme a des yeux pour voir, la femme en a pour être vus. » — Adolphe d’Houdetot
« Les yeux du cœur d’une femme voient grand… » — Michel A. Di Iorio
MISSION de LA COULISSE
Une réflexion sur le travail indépendant, sur la vente, et le service à la clientèle… signée Michel A. Di Iorio. (Temps de lecture = moins de 4 minutes)
LES YEUX DU COEUR
« Les yeux du cœur », c’est le titre d’une chanson d’amour populaire attribuée à Gerry Boulet et Marjo vers la fin des années 1980 (c’était dans l’ancien temps, pour les plus jeunes), et ses paroles furent la contribution du parolier, Jean Hould. Au bénéfice des trop jeunes pour s’en rappeler, c’est avec un vilain plaisir que je vous informe que vous avez bel et bien manqué quelque chose, je vous en passe un papier. Gerry Boulet¹ fut le chanteur multi-instrumentiste et multitalentueux (le front-man principal) du groupe rock québécois, Offenbach, et si vous êtes un boomer, vous savez de qui je parle.
À travers toute cette histoire d’Offenbach, il (Gerry Boulet²) a été le pilier, le dénominateur commun d’une musique « Made in Québec ». Il (était) au rock ce que René Lévesque (était) à la politique.
Pour les autres, la citation « Les yeux du cœur » évoque une vision, soit une version non filtrée d’émotion purement humaine. Elle évoque un point de vue, une traduction personnelle de son MOI, oui… la version innée; libre de toute pollution externe directe. Du moins, dans une mesure praticable!
Je vous en parle ce matin en réaction à un appel du cœur; l’appel responsable du bilan de fin d’année pour plusieurs artisans. En toute franchise, et même si nous ne pouvons endosser qu’un habit à la fois, des garde-robes et des vestiaires… ça existe aussi par chez nous! Le steak est une gâterie qu’on affectionne autant que nos clients, et c’est à partir d’ici que la citation « les yeux du cœur » commence à prendre son sens, je crois. Quand on y pense, n’est-ce pas en voulant contenter ce désir humain de manger à qualité égale avec son voisin que les objections se mettent soudainement à neiger de partout? Et pourquoi, vous pensez?
En réalité, tout ce tra-la-la découle du fait qu’une personne aura exprimé le goût légitime de manger aussi bien que son voisin. Le hic, c’est que ça a fait boule de neige cette affaire-là, diminuant, ne serait-ce que temporairement, les profits patronaux au passage, et on sait que ce sont eux qui se tapent la note, du moins initialement. Comme toute chose, l’iniquité qui en résulte s’équilibrera dans la balance, et pour un temps… tous mangeront un peu mieux.
Il y a lieu de mentionner que la majorité des artisans, hommes et corps de métiers n’existent qu’en support des principaux qui répondent à nos besoins essentiels, si ce n’est que pour satisfaire un petit caprice par-ci, par-là.
Ce qu’ils font pour gagner leurs vies respectives ne les définit généralement pas comme personnes. On ne nait pas facteur, même si le pied nous a toujours chatouillés; on livre le courrier pour payer les factures. On ne nait pas livreur de poulet; on aimerait ça pouvoir s’en offrir. On ne nait pas fonctionnaire, mais on aime bien la petite vie rangée qu’elle nous offre… et ainsi va le cycle. Il vaut donc mieux ne pas se prendre trop au sérieux…
LE LIEN
Le lien? « Les yeux du cœur » nous lient tous ensemble les uns aux autres. C’est même le moteur de l’économie quand notre petite fille, en nous scrutant des yeux, implore notre complicité pour lui offrir une petite gâterie. Notre cœur fond presque aussi rapidement que notre portefeuille… mais on a peine à leur refuser la gâterie, et ainsi va le cycle. C’est ce fond de sentiment qui pousse votre clientèle à faire appel à vos services.
Nous aimons tous le confort, la chaleur, la douceur, la puissance, l’illusion qu’aujourd’hui ça sera peut-être notre tour, et le feeling de se relever, s’épousseter, et regarder la vie dans le blanc de l’œil et lui crachant notre venin à la figure.
C’est ça qu’on leur vend…
L’AVENIR…
LA COULISSE continuera d’être diffusée sur son propre canal, soit le https://lacoulisse.ca, mais il se pourrait que vous ne receviez plus, ou possiblement moins fréquemment qu’auparavant, nos avis de diffusion sur le flux de nouvelles de ce réseau social. Je vous prie donc d’en tenir compte si vous désirez continuer d’accéder aux avantages, bénéfices et ressources offerts par notre magazine en ligne.
Je continuerai à diffuser des astuces de façon personnelle, mais je m’attends à une plus grande réticence de la part des réseaux sociaux comme FB à les rendre accessibles à tous. En revanche, Twitter et Linked-In ne limitent pas pour l’instant la diffusion de messages commerciaux dans la mesure où lesdits messages rejoignent les intérêts de la clientèle, et la mission du diffuseur.
DES CHOIX QUI S’IMPOSENT…
C’était prévisible, mais comme bien d’autres choses, ça ne fait pas moins mal quand ça nous arrive. La manne d’opportunités offertes par le robinet des réseaux sociaux tire doucement, mais inéluctablement à sa fin pour la classe ouvrière, laissant le chemin libre aux mieux nantis comme avant. C’est de la vieille histoire, ça.
Les choix qui s’imposent sont de trouver les moyens de se payer cette publicité, ou de trouver les moyens pour contourner la champlure à monsieur Zuckerberg. LA COULISSE continuera d’offrir une vitrine aux travailleurs autonomes qui le désirent à même sa vitrine, alors faites vos jeux, mesdames et messieurs… rien n’est coulé dans le béton, et l’accès à la publicité accessible est fluide.
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