L'impact du confinement sur la consommation
Passer deux mois confiné, sans pouvoir sortir pour réaliser des achats autres que de « première nécessité », a forcément un impact sur la manière de consommer.
- Un quart des français affirme avoir changé de point de vente principal pour ses courses alimentaires. Les causes ? Pour la majorité, la recherche de solutions en Drive, la crainte de contamination ou la distance, auront forcé les consommateurs à revoir leurs habitudes.
- L’achat directement au producteur a explosé. Les distributeurs de produits frais, la récolte directement chez les producteurs et les marchés fermiers ont su proposer des modes de consommation, et surtout d’achat, alternatifs à la consommation en hyper.
- La quasi-totalité des français ont affirmé vouloir soutenir l’économie nationale en ces temps de crise. Là encore, plusieurs manières de faire : l’achat direct aux producteurs, les circuits courts ou simplement l’achat de produits français en hyper - ont gagné en popularité
- Un français sur quatre déclare vouloir éviter les centres commerciaux à cause de leur trop grande fréquentation. Une fois l’euphorie du déconfinement terminée, les centres commerciaux souffriront-ils d’une moindre fréquentation ?
Ces changements d’habitude seront-ils durables ? Probablement, parce qu’ils répondent à des motivations profondes d’une partie grandissante de la population : privilégier les circuits courts (y compris pour leur propres déplacements), et soutenir l’économie locale et nationale.
Et parce qu’il y aura probablement d’autres crises sanitaires, la distribution, grande ou spécialisée va devoir revoir ses fondamentaux tant au niveau de son offre que de sa façon de recevoir et de servir ses clients.